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Saint-Louis Réseau Sein - glossaire médical
Catégorie: Médical
Date & Pays: 25/01/2022, FR Mots: 144
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Adénopathieganglion anormal qui a augmenté de taille, douloureux ou non. Un ganglion peut grossir pour des raisons autres qu'un cancer (infection par exemple).
Alopécieperte des cheveux. C'est un effet secondaire, temporaire, de certains médicaments de chimiothérapie.
AnatomocytopathologiqueL'histologie établit de façon sûre le diagnostic de cancer. De plus, cet examen permet de déterminer le type de cancer dont il s'agit.
Anatomocytopathologistemédecin spécialiste qui examine des cellules et des tissus au microscope.
Anémiediminution du nombre des globules rouges dans le sang.
Anesthésiantproduit qui permet une anesthésie
Anesthésieacte qui consiste à endormir et à rendre insensible le patient (anesthésie générale) ou une partie du corps (anesthésie locale ou partielle) pendant une intervention chirurgicale.
Antécédent médical ou chirurgicalmaladie ou opération déjà subie.
Anti-aromataseSubstance qui bloque l'action d'une enzyme (l'aromatase) impliquée dans la produuction d'œstrogènes chez les femmes ménopausées et empéchant ainsi la stimulaion des cellules cancéreuses par ces mêmes œstrogènes.
Anticoagulantmédicament qui empêche la coagulation du sang et donc, favorise les saignements, notamment lors de piqûres ou de prélèvements.
AnticorpsMolécule biologique naturelle défensive sécrétée par certains globules blancs en réponse à la stimulation par un antigène et concourant au mécanisme de l'immunité. (voir Antigènes)
Anti-émétiquemédicament visant à prévenir et à traiter les nausées et vomissements liés aux traitements du cancer (chimiothérapie, radiothérapie).
AntigèneSubstance qui, introduite dans un organisme, stimule la formation d'anticorps, qui ensuite la neutralisera. (voir Anticorps)
Anti-œstrogènesSubstance qui empèche l'action des œstrogènes au niveau même de la cellule cancéreuse (blocage des récepteurs aux œstrogènes à la surface des cellules). Privées de leur principale stimulation, les cellules cancéreuses se mettent au repos.
Aplasietrès forte diminution des globules blancs, accompagnée d'une baisse des autres éléments du sang (globules rouges et plaquettes). C'est un effet secondaire temporaire de certains médicaments de chimiothérapie.
Axillaireau niveau d'une aisselle. Les ganglions axillaires sont les ganglions situés sous les bras.
Bilanévaluation de l'état de santé d'une personne. Au terme de ce bilan, le médecin dispose de renseignements qui lui permettent de proposer un traitement adapté à la situation. Le bilan diagnostique a pour but de déterminer s'il s'agit ou non d'un cancer et d'en identifier le type. Le bilan local recherche l'étendue du cancer dans l'organe atteint par les cellules cancéreuses. Le bilan d'extension recherche l'étendue du cancer et la présence ou non de métastases dans d'autres organes.
BilatéralQui concerne les deux cotés (par exemple les deux seins ou les deux ovaires).
Biopsieprélèvement d'un fragment de tissu au niveau d'une anomalie (boule dans le sein par exemplel. Ce prélèvement est réalisé sous anesthésie locale ou générale par un médecin qui enlève un petit morceau de tissu afin de l'analyser au microscope. Les techniques utilisées sont différentes en fonction de l'endroit où est placée la tumeur.
Cancercellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Elles finissent par former une masse qu'on appelle tumeur. Voir infiltrant et in situ.
Cancérologuemédecin spécialiste du cancer. Ce peut être un chirurgien, un gynécologue, un gastro-entérologue, etc. Dans certains cas, on parle d' oncologue.
Casque réfrigérantBonnet souple utilisant le froid pour éviter la chute des cheveux liée à certaines chimiothérapies. Il est porté durant le temps de la perfusion.
Cathétertuyau souple et fin introduit dans une veine afin d'y injecter un produit ou des médicaments. Un cathéter permet aussi de faire une prise de sang. Sa mise en place améliore le confort du patient qui n'a pas besoin de subir une piqûre à chaque injection. Il diminue le risque d'abîmer les veines et facilite les perfusions de chimiothérapie.
Cavité pleuralecavité située entre les deux feuillets qui constituent la plèvre
Chimiosensiblese dit d'une tumeur cancéreuse qui réagit aux médicaments de chimiothérapie, notamment lorsque sa taille diminue sous l'effet de la chimiothérapie.
Chimiothérapeutemédecin spécialiste des traitements par chimiothérapie, appelé aussi oncologue médical.
Chimiothérapietraitement général du cancer à l'aide de médicaments. Ces médicaments anticancéreux visent à détruire les cellules cancéreuses ou à les empêcher de se multiplier, entraînant leur mort.
Chirurgie conservatrice:Opération destinée à corriger ou rétablir une forme du corps ou une fonction proche de la normale (chirurgie de reconstruction).
Chirurgie réparatrice:chirurgie du sein qui ne retire que la tumeur en conservant le sein (tumorectomie). C'est un traitement local du cancer du sein.
Clippetite agrafe métallique utilisée couramment en chirurgie pour stopper un saignement ou repérer un endroit précis sur des radiographies. Le clip n'est pas incompatible avec une IRM.
Colioscopieexamen de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil appelé endoscope. Cet appareil permet de visualiser l'intérieur du corps. L'introduction du matériel se fait par trois petites incisions près du nombril.
Complication:apparition de nouveaux problèmes au cours d'une maladie.
Consentement éclairéaccord qu'une patiente doit donner au médecin après avoir été informée des complications et des risques éventuels que présente une intervention. Cet accord est signé sur un document écrit. Le consentement éclairé est également recueilli dans le cadre d'une participation à un essai thérapeutique.
CuriethérapieModalité de radiothérapie, nécessitant une hospitalisation en secteur protégé, pratiquée au moyen de petites sources radioactives placées temporairement au contact des zones à traiter.
Curage ganglionnaireopération chirurgicale qui consiste à enlever une partie des ganglions afin d'examiner s'ils sont atteints par des cellules cancéreuses. Le curage axillaire consiste à enlever une partie ou l'ensemble des ganglions situés sous les aisselles (ganglions axillaires). Le curage axillaire diminue ou ralentit la circulation de la lymphe au niveau de la région du sein opéré et du bras (lymphœdème).
Cytologietechnique d'examen qui permet d'observer des cellules au microscope et de rechercher des cellules anormales (cellules cancéreuses par exemple). On parle aussi d'examen cytopathologique.
Cytoponctionacte qui consiste à introduire une aiguille très fine à travers la peau afin d'aspirer avec une seringue des cellules d'une anomalie. Ces cellules sont ensuite analysées au microscope par un médecin spécialiste appelé cytopathologiste.
Diagnosticdémarche qui identifie la maladie à l'origine des signes ou des symptômes ressentis ou observés par le patient. le diagnostic permet de reconnaître la maladie dont le patient souffre. (Voir bilan)
Dose standarddose reconnue efficace par la recherche médicale et proposée de façon systématique dans une situation donnée.
Drainage lymphatiqueDrainages manuels ou mécaniques (pressothérapie) effectués pour améliorer une circulation lymphatique déficiente ou engorgée. (voir Lymphatique, lymphœdème)
DrainTuyau souple et fin maintenu à la base d'une cicatrice qui permet au sang et à la lymphe d'être évacués afin d'éviter toute infection. On parle également de redon.
Echographietechnique d'examen qui montre des images d'une partie du corps ou de certains organes à l'aide d'ultrasons. Il s'agit d'un examen d'imagerie. Une échographie du sein s'appelle une échographie mammaire.
Education thérapeutiqueensemble d'actions proposées aux patients toul au long d'une maladie. Ces actions ont pour but d'aider les patients el leurs proches à mieux comprendre Ia maladie et ses traitements, de participer aux soins de façon plus active et de favoriser un retour à une vie normale. la notion d'éducation thérapeutique recouvre un large champ qui va de l'aide psychologique et sociale à l'information sur la maladie et ses traitements, en passanl par l'organisation et la façon dont les soins se déroulent à l'hôpital.
Electrocardiogrammeexamen destiné à vérifier le bon fonctionnement du cœur. Abrégé parfois en ECG.
Endomètremuqueuse de l'utérus.
Endométriosetumeur bénigne qui se développe à partir de l'endomètre en dehors de l'utérus (sur l'ovaire, le péritoine).
Endoscopeappareil optique muni d'un dispositif d'éclairage. Cet appareil, introduit dans une cavité de l'organisme, permet de l'examiner.
Erythèmerougeur de la peau. On parle souvent d'érythème cutané.
Essai thérapeutiqueétude qui vise à tester et à évaluer de nouveaux traitements afin de les comparer aux traitements habituellement utilisés dans une situation particulière. Un essai thérapeutique est réalisé uniquement si le nouveau traitement peut apporter un avantage par rapport aux traitements habituellement utilisés Imeilleures chances de guérison, diminution des effets secondaires, amélioration de la qualité de vie).
Evolutionun cancer commence par le développement d'une ou plusieurs cellules cancéreuses. Ces cellules se multiplient et forment une tumeur qui se présente en boule. Quand les cellules cancéreuses restent dans l'organe d'origine, on parle d'évolution ou d'extension locale du cancer. Plus les cellules se multiplient, plus la boule grossit. Elle risque alors de laisser échapper des cellules cancéreuses vers d'autres endroits de l'organisme. Lorsque les cellules s'échappent et se propagent à l'extérieur de l'organe d'origine lie sein par exemple), on parle dl extension à distance du cancer. Si les cellules cancéreuses atteignent des ganglions sous les aisselles, on parle d'évolution régionale. Lorsqu'on retrouve des cellules cancéreuses dans d'autres organes Ifoie, os, poumons, etc.), on parle d'évolution métastatique. Voir métastases.
Examen anatomopathologiqueanapath. Voir histologie.
Examen cliniqueexamen physique d'un patient par un médecin Ipalpation, auscultation, etc...
Examen extemporanéexamen au microscope réalisé par l' anatomocytopatlogiste au cours d'une intervention. les résultats de cet examen, immédiatement disponibles, permettent au chirurgien d'adapter le type de chirurgie au cours de cette même opération. L'examen extemporané ne remplace pas l'examen anatomopathologique réalisé systématiquement après l'opération.
Examen microscopiqueexamen au microscope de cellules ou de tissus.
Exérèseopération chirurgicale par laquelle le chirurgien enlève une tumeur ou un organe.
Facteur de risqueélément qui peut favoriser le développement d'un cancer ou sa rechute.
Fibrometumeur bénigne.
Ganglionpetit renflement réparti le long des vaisseaux lymphatiques et dispasé dans certaines parties du corps.
Glandeorgane ayant pour fonction de produire différentes substances. La plupart des glandes sécrètent la substance qu'elles produisent vers l'extérieur du corps. On parle alors de glandes exocrines
Gradedegré d'agressivité (de malignité) d'une tumeur. C'est l'examen microscopique qui établit le grade. Il permet d'adapter le traitement en liaison avec les autres caractéristiques de la tumeur.
Guérisondisparition des signes et des symptômes d'une maladie, retour à une bonne santé. Dans le cas du cancer, on parle de guérison dès lors que toute trace du cancer a disparu. La plupart des cancers du sein ne reviennent jamais.
Histologietechnique qui permet d'analyser au microscope des fragments de tissus prélevés au niveau d'une anomalie (boule dans le sein par exemple). Cette technique permet de confirmer ou d'éliminer le diagnostic de cancer de façon définitive. On parle aussi d'exame histopathologique. Voir anatomocytopathologie.
Hormonosensiblese dit d'un cancer sensible au traitement par hormonothérapie. On peut prévoir à l'avance si un cancer est hormonosensible ou hormonodépendant par le dosage des récepteurs hormonaux.
Hormonothérapietraitement adjuvant du cancer du sein. Comme la chimiothérapie, l'hormonothérapie est un traitement général du cancer. Il vise à réduire le risque de rechute métastatique soit en supprimant l'activité des ovaires, soit en administrant des médicaments anti-hormones qui entrent en compétition avec les hormones naturelles.
Hormonesubstance produite par des glandes endocrines. Les hormones agissent sur le développement ou le fonctionnement d'un organe. Les hormones importantes dans le cas du cancer du sein sont les œstrogènes
Implant mammairePochette ronde ou ovoïde insérée sous la peau pu le muscle, afin de redonner la forme du sein.
Infectionmaladie causée par la pénétration de germes dans l'organisme.
Infiltranton parle de cancer infiltrant lorsque les cellules cancéreuses ont envahi les couches de tissus voisines.
IRMImagerie par Résonance Magnétique. Technique d'examen qui montre des images d'une partie du corps ou des organes. Comme le scanner, l'IRM permet d'obtenir des images précises de plusieurs régions du corps.
Kinésithérapiediscipline paramédicale qui utilise les mouvements à des fins de rééducation.
Kysteanomalie contenant une substance liquide. Il s'agit la plupart du temps d'une anomalie bénigne.
Laparotomieouverture de l'abdomen au cours d'une opération chirurgicale.
ln situon utilise le latin in situ «< resté en place » ») pour parler d'un cancer dont les cellules demeurent dans le tissu dans lequel elles se sont développées.
Lymphatiqueréseau de petits vaisseaux qui transportent la lymphe. L'ensemble de ces vaisseaux et des ganglions forme le système lymphatique.
Lympheliquide produit par le corps dans lequel baignent les cellules. Comme le sang, la lymphe circule dans des vaisseaux appelés vaisseaux lymphatiques. C'est la lymphe qui transporte et évacue les déchets des cellules.
Lymphœdèmegonflement du bras qui peut apparaître à la suite d'un curage axillaire.
Mastectomieopération chirurgicale qui consiste à enlever un sein dans sa totalité pour traiter un cancer du sein. On parle dans ce cas de mastectomie totale. S'il s'agit d'enlever seulement la tumeur ou une partie du sein, on parle de tumorectomie ou quadrantectomie. Voir traitement conservateur.
Masseur-kinésithérapeutepersonne qui utilise les mouvements à des fins de rééducation.
Marqueur humoralcertaines cellules du corps produisent et libèrent dans le sang des substances particulières. Les cellules de certains cancers peuvent libérer des quantités plus ou moins importantes de ces substances. Pour cette raison, ils sont appelés marqueurs tumoraux. On les dose par une simple prise de sang. Lors du bilan des cancers du sein non métastatiques ou lors de la surveillance après traitement, le dosage systématique des marqueurs tumoraux ne présente pas d'intérêt.
Manipulateur de radiothérapietechnicien responsable du maniement des appareils de radiothérapie. Il est aussi chargé de veiller au bon déroulement de la séance de radiothérapie.
Marge de sécuritézone que le chirurgien enlève autour de la tumeur lors d'une chirurgie conservatrice. Cette marge de sécurité permet de limiter le risque de récidive.
Mammotomenom commercial donné à un dispositif de prélèvement qui réalise une aspiration au travers d'une aiguille placée au niveau de l'anomalie que l'on veut analyser.
Manipulateur de radiologiepersonne qui assiste le radiologue dans la réalisation des examens radiologiques. C'est un technicien diplôméspécialement formé en imagerie médicale. Sa fonction est différente de celle du manipulateur de radiothérapie.
MammectomieAblation complète du sein (synomyme de mastectomie)
Mammographieexamen radiologique du ou des seins. La mammographie permet d'étudier la glande mammaire et de détecter certaines anomalies.
Microcalcificationpetit dépôt calcaire dans le sein, visible sur une mammographie. Certaines microcalcifications peuvent être le signe d'un cancer du sein.
Microscopeinstrument d'optique qui sert à examiner les objets qui ne sont pas visibles à l'ooil nu. Voir examen microscopique.
Mucite buccaleinflammation de la bouche. La chimiothérapie peut provoquer une mucite buccale temporaire. Elle est parfois douloureuse.
Noduleanomalie solide. Certains nodules peuvent correspondre à un cancer du sein. La plupart des nodules sont des anomalies bénignes.
Numération formule sanguineexamen qui, à la suite d'une prise de sang, vise à compter les différents composants du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes) afin de déterminer si leur nombre est suffisant.
Oncologie génétiquespécialité qui étudie les facteurs héréditaires pouvant favoriser le développement de certains cancers.
Optionon parle d'options thérapeutiques lorsque, pour une même situation, plusieurs traitements sont possibles. Les essais thérapeutiques n'ont pas identifié de traitement qui présente plus d'avantages par rapport aux autres. Voir standard.
Ovaireglande féminine dans laquelle se développent les ovules et qui produit des hormones.
Ovulecellule reproductrice de la femme susceptible d'être fécondée par les spermatozoïdes.
Perfusioninjection en goutte à goutte de médicament liquide dans les veines (lors d'une chimiothérapie par exemple).
Phlébiteinflammation d'une veine, pouvant provoquer un caillot de sang.
Plan thérapeutiqueensemble de différents traitements dans un ordre bien défini.
Plèvremembrane qui tapisse le thorax et enveloppe les poumons. La plèvre est constituée de deux feuillets.
Pneumothoraxprésence anormale d'air dans la plèvre.
Ponctiongeste consiste à introduire une aiguille dans une partie du corps afin de prélever du tissu, des cellules , du liquide ou du sang, en fonction du type d'analyses à réaliser. En cas de prélèvement de cellules, on parle de ponction cytologique; en cas de prélèvement de tissu, on parle de biopsie.