Copie de `Ma Philosophie`
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Ma Philosophie
Catégorie: Religion et Philosophie > Philosophie
Date & Pays: 04/12/2021, FR Mots: 115
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Relatif- Qui consiste en une relation, ou qui n'existe qu'en vertu d'une relation.
État de natureChez les penseurs politiques classiques, l'état de nature est l'état hypothétique dans lequel auraient vécus les hommes avant de constituer les premières sociétés ; l'état civil désigne l'état dans lequel vivent les hommes après le contrat social, c'est-à-dire dans une société organisée par des lois.
ÉquivoqueDont le sens est ambigu.
État civilChez les penseurs politiques classiques, l'état de nature est l'état hypothétique dans lequel auraient vécus les hommes avant de constituer les premières sociétés ; l'état civil désigne l'état dans lequel vivent les hommes après le contrat social, c'est-à-dire dans une société organisée par des lois.
Équité1.
Moral Sentiment de ce qui est juste ou injuste conformément à ce qu'exige la justice idéale.
ÉpochêTerme grec qui désigne la suspension du jugement à laquelle doit aboutir selon les philosophes sceptiques la raison lorsqu'elle nous amène à constater ses propres limites, c'est-à-dire à conclure à l'impossibilité de connaître : si à propos d'une chose nous ne pouvons avec certitude, ni affirmer ni nier qu'elle possède telle qualité, alors nous devons suspendre notre jugement, c'est-à-dire nous abstenir d'affirmer quoique ce soit à son propos.
ÉpistémologieÉtude de la manière dont les sciences (ou les disciplines à prétention scientifique) ou le savoir scientifique se constitue (méthodes, étapes, obstacles, concepts...). L'épistémologie peut être soit générale, si on s'intéresse aux procédures et opérations intellectuelles qui concernent toutes les sciences; soit spécialisée, si on s'intéresse aux méthodes et/ou problèmes spécifiques à telle ou telle discipline : on fait ainsi de l'épistémologie des mathématiques si on s'interroge sur le concept de nombre, ou de l'épistémologie de la biologie, si l'on se demande si on peut considérer légitime d'utiliser un modèle mécaniste pour connaître le vivant.
VéritéOn peut distinguer différentes définitions de la vérité : la vérité-adéquation ou la vérité-cohérence; ou encore les vérités de fait et les vérités de raison. Pour une explication de ces nuances, voir les fiches de cours sur La vérité et La démonstration.
Absolu- Qui ne comporte ni exception ni restriction. ex. nécessité absolue, pouvoir absolu.
MédiatQui est en relation avec une autre chose par un ou plusieurs intermédiaires.
TéléologiqueQui concerne ou suppose un rapport de finalité.
MécanisteAdopter un point de vue mécaniste sur un phénomène (la société, le vivant...), c'est le considérer
comme une machine, ou le penser
à l'image de la machine.
légitimeEst
légal ce qui est conforme à la loi établie ou au droit positif, à la législation qui existe
en fait, à
un moment donné de l'histoire, dans
une société donnée.
LégalEst
légal ce qui est conforme à la loi établie ou au droit positif, à la législation qui existe
en fait, à
un moment donné de l'histoire, dans
une société donnée.
HédonismeDoctrine qui fait du plaisir le principe ou le but de la vie.
DéontologiqueCes deux termes appartiennent au vocabulaire de la philosophie morale.
DéterminismeLe principe déterministe affirme que tous les phénomènes sont liés par des relations de causalité; que tout phénomène peut être considéré comme l'effet d'une ou plusieurs causes externes. Cette conception rejette l'idée de hasard (`
Tout phénomène a une cause`), et est donc au fondement de toute démarche scientifique.
DémocratieRégime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple, ou plus exactement aux membres de la société qui sont définis comme citoyens.
DéismeDoctrine qui admet l'existence d'un Dieu ou d'un être suprême, mais sans que cette affirmation soit liée à l'adhésion à des dogmes ou à une révélation, à la prescription de pratiques ou de rites particuliers. Autrement dit, un déiste n'adhère à aucune religion. A distinguer du Théisme.
DéductionAction de tirer d'une ou de plusieurs propositions données d'autres propositions qui en découlent nécessairement, qui y sont impliquées.
VitalismeLe vitalisme est une position philosophique concernant le vivant. Elle affirme que chaque être, chaque corps vivant est gouverné et animé par un `principe vital` irréductible aux lois physico-chimiques.
UtilitarismeDoctrine morale et juridique pour laquelle le principe d'action est le `principe d'utilité`. Une action moralement bonne est une action qui favorise `
le plus grand bonheur du plus grand nombre`. Il s'agit d'une morale conséquentialiste.
TranscendantCe qui est au-delà ou dépasse le domaine ou l'objet considéré; ce qui lui est extérieur.
ThéismeDoctrine qui admet l'existence d'un Dieu unique et personnel, cause transcendante du monde. A distinguer du Déisme.
Théodicée(de
théos, Dieu et
dikè, la justice)
SyndromeEnsemble de symptômes morbides qui forment une unité pathologique.
TempéranceModération des désirs, des passions.
Spontané, spontanéitésens général (opp. provoqué). Ce que l'agent fait de sa propre initiative sans l'intervention d'une impulsion externe, soit physique, soit morale. A distinguer de `libre` : les actes de l'instinct sont spontanés mais sont soumis au déterminisme naturel.
SensibleCe qui est ou peut-être perçu par les sens. S'oppose à
intelligible.
SolipsismeConséquence extrême d'une attitude idéaliste, le solipsisme consiste à affirmer que la seule réalité est le moi pensant lui-même et que l'existence du monde extérieur (incluant les autres sujets) n'est qu'une illusion ou représentation du moi. Aucun philosophe n'a réellement et durablement défendu cette position, mais elle a pu être envisagée comme moment dans une réflexion (cf. en particulier Descartes, deuxième
Méditations métaphysiques).
ScientismeDésigne le fait de penser que les sciences sont le modèle de toutes les connaissances et qu'elles peuvent apporter des solutions à tous les problèmes que peut rencontrer l'homme, y compris hors du champs spécifique des sciences (par ex. dans le domaine moral ou politique).
Scepticisme1) Dans l'antiquité grecque (IVème siècle av. J.-C.), doctrine selon laquelle la raison humaine est incapable de parvenir à aucune connaissance ou vérité. Les sceptiques en concluent que nous ne pouvons rien
affirmer au sujet de rien et qu'il ne nous reste qu'à suspendre notre jugement, c'est-à-dire à pratiquer
l'epochè. (=Pyrrhonisme, du nom du principal représentant de cette école).
RefoulementConcept capital de la psychanalyse inventé par Freud et désignant le processus psychologique inconscient et dynamique de défense du Moi, qui rejette dans l'inconscient toutes les pulsions et désirs qui sont en désaccord avec la censure de la conscience morale ou Surmoi ou avec la situation extérieure matérielle ou sociale.
PratiqueDans le sens large, qui concerne l'action, par opposition à ce qui est théorique.
PsychiqueQui est relatif à l'âme, à l'esprit, c'est-à-dire aux facultés intellectuelles, morales ou aux émotions.
Rationalisme1) (sens le plus large) Doctrine qui attribue à la raison humaine la capacité de connaître et d'établir la vérité.
PostulatA l'origine (chez Euclide) : Un axiome est une proposition non démontrée qui sert de base dans un système déductif et qui est considérée comme évidente par elle-même. Se distingue dans ce sens-là du postulat qui est posé à titre d'hypothèse, de manière conventionnelle, sans que l'on se prononce sur sa vérité ou sa fausseté, et dont la fonction est purement opératoire.
paroleCes termes sont souvent pris pour synonymes, mais il faut pourtant les distinguer
PitiéSentiment de tristesse que nous ressentons à la vue de la souffrance ou de la détresse d'autrui et qui nous pousse à vouloir l'en délivrer.
OligarchieÉtymologiquement, un pouvoir est oligarchique quand il est entre les mains d'un groupe de personnes (ni un seul, comme dans une
monarchie; ni tous comme dans une
démocratie, du moins selon le principe...).
Moyen/finMoyen : Objet ou pratique dont la valeur est relative à un but, ou une fin, extérieure à cet objet même; ce qui permet de parvenir à un résultat qui, lui, est ce qui est réellement recherché. Ainsi, on peut pratiquer un sport comme
moyen d'être en bonne santé ou on peut se cultiver pour briller dans les soirées de l'ambassadeur...
MonismeDoctrine qui affirme que tout ce qui est est en dernier ressort réductible à une seule réalité fondamentale. exemple : le monisme de Spinoza opposé au dualisme de Descartes qui lui affirme qu'il existe deux substances, la matière et l'esprit ou, concernant l'homme, qu'il est constitué de deux réalités distinctes, l'âme et le corps.
MonarchieForme de gouvernement dans lequel le pouvoir est entre les mains d'un seul. Une monarchie peut être
absolue, quand tous les pouvoirs sont effectivement entre les mains d'un seul, sans qu'aucun autre pouvoir ne vienne équilibrer ou contre-balancer le premier; ce qui est au contraire le cas dans une monarchie
constitutionnelle dans laquelle les pouvoirs du monarque sont définis et limités par une Constitution.
MoeursLes moeurs désignent des `
manières de vivre, des usages, coutumes, préjugés, qui varient chez les différents peuples et dans les différents siècles`, ou des `
habitudes considérées par rapport au bien ou au mal dans la conduite de la vie` (selon le dictionnaire d'Emile Littré).
MatérialismeDoctrine qui affirme que rien d'autre n'existe que la matière. (cf. par exemple la philosophie épicurienne)
Mauvaise foiAttitude de la conscience à laquelle l'homme recourt pour fuir l'angoisse et se masquer sa liberté. C'est une forme de mensonge, qui a cette particularité d'être mensonge à soi. Par la mauvaise foi, l'homme fuit sa qualité de sujet libre (
pour-soi) pour se donner comme
en-soi ou objet ou chose. Le sujet s'attribue alors une nature ou se cache derrière des déterminismes.
Lumière naturelleExpression qui était utilisée à l'époque classique pour désigner la raison c'est-à-dire la capacité
humaine de distinguer le vrai du faux, de parvenir à la connaissance, indépendamment de la grâce, de l'aide de Dieu ou des vérités révélées (lumière surnaturelle).
LicenceLa licence est une forme de liberté qui correspond
grosso modo à l'idée la plus simple que s'en fait l'opinion commune quand elle affirme qu'être libre `c'est faire ce qu'on veut !`. Le Larousse la définit comme une `
liberté excessive qui tend au dérèglement moral`. Citation : `
Liberté n'est pas licence` (Alain)
Libre arbitreCapacité dont disposerait l'homme de se déterminer lui-même à agir indépendamment de toute contrainte, aussi bien externe qu'interne. Capacité d'agir en étant la cause première de son acte, de poser un commencement absolu.
opp. Déterminisme.
LangageCes termes sont souvent pris pour synonymes, mais il faut pourtant les distinguer
langueCes termes sont souvent pris pour synonymes, mais il faut pourtant les distinguer
IntrinsèqueQui appartient de manière indissociable à la chose considérée; qui est inclus dans sa définition ou dans sa nature.
IntuitionDu latin
intuitus, `regard`. Mode d'accès immédiat à la vérité, sans la médiation d'un raisonnement, la mise en oeuvre d'étapes ou de procédures intellectuelles pour parvenir au vrai. Saisie du vrai par une sorte de `vision` de l'esprit.
ImmanentQui est intérieur à un être, à un objet, qui résulte de sa nature.
Intelligible1) Compréhensible, que l'on peut saisir par l'intelligence.
Idéalisme1)
Théorie de la connaissance : Courant philosophique qui accorde aux idées un rôle prééminent dans le réel. Les idées peuvent être soit conçues comme la véritable réalité par opposition aux apparences sensibles (cf. Platon), soit comme ce qui ordonne et oriente le monde (cf. Hegel et sa
Phénoménologie de l'esprit ou sa philosophie de l'histoire).
HypnoseSommeil artificiel provoqué, analogue au somnambulisme spontané, se distinguant du sommeil normal par le maintien des perceptions sensorielles, la concentration possible de l'attention et de l'action, un électro-encéphalogramme comparable à celui de l'état de veille. D'autre part, une altération ou déformation des conditions normales de la mémoire et de la personnalité et surtout une très grande suggestibilité qui met le sujet dans un état de conscience seconde et de dépendance spéciale à l'égard de l'hypnotiseur.
HubrisDémesure en grec ancien.
HeuristiqueOn parle de la valeur ou de la fonction
heuristique d'une hypothèse ou d'une théorie pour signifier qu'elle permet des découvertes (du grec
heurískô qui veut dire trouver), qu'elle est féconde.
Fondement- Toute réalité (concrète ou non : une pratique, une institution ou une idée) a une origine, c'est-à-dire une cause : elle est apparue à un certain moment de l'histoire, prise dans une certaine série d'événements. `Tout a une origine`, même les pratiques, les institutions, ou les idées les plus absurdes ou les plus mauvaises : la lapidation des femmes adultères, l'esclavage etc...
FinalismeDoctrine qui affirme que la réalité considérée, que ce soit l'univers en général, un organisme vivant, l'existence ou l'histoire humaine ont un sens, une finalité.
Fortune1)
Sens courant : synonyme de richesse matérielle.
FinaliséConforme à une fin, orienté vers une fin (au sens de but). Attention : rien à voir avec le sens actuel du mot utilisé à la place de `terminé`, comme dans l'expression `J'ai finalisé mon projet`...
FidéismeDoctrine selon laquelle certaines vérités religieuses ne sont accessibles que par la foi, et non par la raison. C'est par exemple la position soutenue par Kierkegaard pour qui la foi n'est pas rationnelle, et qui par d'un nécessaire `
saut de la foi` : ainsi le croyant tel Abraham dans la Bible croit en dépit de l'absurde; plus, non seulement il ne doit pas demander raison de ce que que l'on lui demande de croire (chercher à le comprendre rationnellement), mais il croit
parce que c'est absurde (`
Credo quia absurdum`).
FacticitéChez Heidegger ou Sartre, la facticité (du latin
factum signifiant Fait) renvoie donc au fait de notre existence : à ce que nous sommes sans l'avoir choisi, ce qu'il se trouve que nous sommes pourrait-on dire. Ainsi, il se trouve que je suis né dans le dernier tiers du XXe siècle, en France. J'aurais pu ne pas naître, ou naître à une autre époque, ou ailleurs. Ces données sont totalement contingentes (dans le cadre d'une vision athée du monde, car si je crois en une Providence divine ou en un destin, ces éléments étaient au contraire nécessaires).
ExtrinsèqueQualité ou caractéristique d'un objet qui lui appartient par accident, ou plutôt, qui lui est attribuée
de l'extérieur par exemple de manière conventionnelle ou arbitraire.
ExistentialismePhilosophie qui place l'existence au centre de la réflexion. L'existentialisme met en avant la liberté individuelle, la responsabilité et la subjectivité.
Essence/EssentielCe qui fait qu'une chose est ce qu'elle est par opposition à ses modifications superficielles ou temporaires (accidents).
EudémonismeDoctrine qui, identifiant la vertu et le souverain bien avec le bonheur, considère que que la fin de l'action morale consiste dans la recherche du bonheur. Source :
Vocabulaire des sciences humaines et de la philosophie, Louis-Marie Morfaux.
EntendementLe terme a vieilli et n'est plus trop utilisé aujourd'hui (sauf dans l'expression `Cela dépasse l'entendement !`; mais on ne l'utilise pas tous les jours non plus !). Il désigne chez les philosophes classiques la faculté de connaître, et est donc à peu près (sauf chez certains auteurs comme Kant par exemple) synonyme de Raison.
En faitCe qui existe
en fait désigne simplement ce qui existe, par exemple le pouvoir d'un tyran tant qu'il se maintient au pouvoir existe en fait. Pour autant, cela n'empêche pas de se demander ce qui légitime ou justifie ce pouvoir, autrement dit de s'interroger sur la question de savoir s'il est fondé
en droit.
En droitCe qui existe
en fait désigne simplement ce qui existe, par exemple le pouvoir d'un tyran tant qu'il se maintient au pouvoir existe en fait. Pour autant, cela n'empêche pas de se demander ce qui légitime ou justifie ce pouvoir, autrement dit de s'interroger sur la question de savoir s'il est fondé
en droit.
Empirique- Ce qui est relatif à l'expérience.
EmpirismeDoctrine philosophique qui affirme que toutes nos connaissances viennent de l'expérience, de l'observation, c'est-à-dire ont pour source nos sens. Les empiristes (Locke, Hume par exemple) nient l'existence d'idées innées en notre esprit (cf. Descartes au contraire) ou de toute connaissance
a priori. L'idée de causalité par exemple n'est qu'un produit de notre expérience, de l'habitude que nous avons de voir une chose en suivre toujours une autre. Nous appelons alors la première l'effet et la seconde la cause.
DualismeDoctrine qui affirme, dans un domaine quelconque, qu'il existe deux principes ou réalités irréductibles. Exemples : l'âme et le corps ; la matière et l'esprit ; la nature et la culture etc... Voir
Monisme
DogmePoint fondamental, considéré comme incontestable, d'une religion. Par extension, toute affirmation présentée comme indiscutable.
Dogmatique1)
Sens courant : être dogmatique c'est affirmer quelque chose de manière catégorique, péremptoire, sans recul critique.
Faire preuve de dogmatisme (sens péjoratif) : manquer d'ouverture d'esprit, de sens des nuances, être fermé au dialogue et à la critique.
Dogmatisme1)
Sens courant : être dogmatique c'est affirmer quelque chose de manière catégorique, péremptoire, sans recul critique.
Faire preuve de dogmatisme (sens péjoratif) : manquer d'ouverture d'esprit, de sens des nuances, être fermé au dialogue et à la critique.
DivertissementChez Pascal : le divertissement désigne toutes les activités dans lesquelles les hommes s'engagent ou `se jettent` comme on pourrait dire aujourd'hui pour s'étourdir, se détourner de penser à leur `condition faible et mortelle` comme dit Pascal dans les
Pensées. Ce peut être aller à la chasse (activité symbolique parce que ce qui compte ce n'est pas d'attrapper un lapin mais de courir après), faire la guerre, devenir roi... ou faire de la philosophie ! Car toutes ces activités nous détournent de rechercher notre salut en Dieu.
Discursif, discursiveUne pensée ou une connaissance est dite discursive quand elle a été obtenue ou construite par étapes, en élaborant un raisonnement. Cela s'oppose à l'idée d'une connaissance qui serait intuitive, l'objet d'une intuition.
DignitéChez Kant en particulier, la dignité désigne le statut moral de l'homme, et ce qui le distingue des simples
choses : Un homme est, en tant qu'être raisonnable, une personne, et pas seulement une chose de ce monde, comme n'importe quel objet. Pour cette raison il doit `
toujours aussi être considéré comme une fin, et jamais simplement comme un moyen`. Il a une valeur absolue. Les choses ont un prix; les êtres raisonnables ont une dignité.
DespotePersonne qui gouverne de manière absolue et arbitraire. Un pouvoir est despotique quand il ne reconnaît aucune limite, quand il n'est pas lui-même soumis à la loi. Voir la distinction Etat despote et Etat de droit dans le cours sur la politique.
DespotismePersonne qui gouverne de manière absolue et arbitraire. Un pouvoir est despotique quand il ne reconnaît aucune limite, quand il n'est pas lui-même soumis à la loi. Voir la distinction Etat despote et Etat de droit dans le cours sur la politique.
Cristallisation`Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez
CritèreSigne grâce auquel on peut reconnaître une chose et la distinguer d'autres.
ConvictionCes deux termes que l'on peut facilement confondre entre eux, et pire, confondre avec une
vérité, sont à distinguer.
ConséquentialisteCes deux termes appartiennent au vocabulaire de la philosophie morale.
ConvaincreAction d'emporter l'adhésion de quelqu'un en utilisant des arguments rationnels, en faisant appel à sa raison, et non en usant de persuasion, c'est-à-dire en cherchant à le manipuler, le séduire, lui faire peur; en un mot en cherchant à agir sur ses sentiments ou passions. Chercher à convaincre quelqu'un, c'est le considérer comme un sujet, c'est-à-dire comme un être libre et raisonnable (qui possède la raison), comme un égal et donc comme une personne digne de respect d'un point de vue moral.
Contrainte/ObligationUne
contrainte est une force extérieure qui s'exerce sur un individu et le détermine en proportion de sa puissance. Elle constitue un obstacle à la liberté ou à la volonté humaine : nous
subissons une contrainte.
certitudeCes deux termes que l'on peut facilement confondre entre eux, et pire, confondre avec une
vérité, sont à distinguer.
Conscience1)
Sens général : Connaissance plus ou moins claire que possède le sujet du monde qui l'entoure ainsi que de lui-même (du fait qu'il existe, de ce qui se passe en lui). On parle alors de conscience psychologique. Celle-ci peut-être immédiate, spontanée ou réfléchie quand le sujet fait retour sur lui-même pour prendre conscience de ses états d'âmes ou d'une situation dans laquelle il est pris. Le fait que l'homme possède la conscience implique un `recul néantisant` par rapport au monde, comme dit Sartre, une mise à distance de celui-ci qui explique que notre présence au monde n'est pas celle des choses : l'homme n'est pas seulement
dans le monde comme n'importe quel objet, mais il se le représente, il le pense; son rapport à lui est donc toujours, nécessairement, médiat. [Cf. Hegel, Sartre entre autres.]
AxiomeA l'origine (chez Euclide) : Un axiome est une proposition non démontrée qui sert de base dans un système déductif et qui est considérée comme évidente par elle-même. Se distingue dans ce sens-là du postulat qui est posé à titre d'hypothèse, de manière conventionnelle, sans que l'on se prononce sur sa vérité ou sa fausseté, et dont la fonction est purement opératoire.
AutonomieEtymologiquement, autonome signifie `qui se donne à soi-même sa loi`. L'autonomie définit une certaine forme de liberté que l'on rencontre souvent en philosophie. Elle implique qu'être libre ce n'est pas seulement suivre l'impulsion du moment, `être spontané` comme on dit beaucoup aujourd'hui, mais que cela signifie suivre les principes ou règles dont notre raison nous aura montré la valeur; règles que nous nous sommes données à nous-même. Ainsi la notion d'autonomie nous permet de voir qu'être libre ce n'est pas agir en l'absence de toute règle.
AthéeAttitude de celui qui nie l'existence de Dieu.
AtomismeDoctrine philosophique pour laquelle la matière est constituée d'atomes, c'est-à-dire d'éléments premiers insécables. L'épicurisme par exemple est une école philosophique atomiste.
athéismeAttitude de celui qui nie l'existence de Dieu.
AtaraxieTerme d'origine grecque qui désigne `l'absence de trouble` de l'âme que des écoles philosophiques antiques (stoïcisme, épicurisme, cynisme notamment) définissent comme étant l'idéal à atteindre dans l'existence. Cette `tranquilité de l'âme` est atteinte par le sage qui grâce à l'usage de sa raison, à la philosophie, est parvenu à vaincre les causes des malheurs et des souffrances qui assaillent les autres hommes (ces derniers sont souvent qualifiés d'insensés parce qu'ils vivent leur vie sans y penser, sans la penser, sans souci éthique).
AristocratieTerme qui désigne une forme de gouvernement, celui des `meilleurs` (
aristoï en grec ancien signifie effectivement `les meilleurs`). L'aristocratie est une forme d'oligarchie.
Aporie, aporétiqueUn raisonnement est dit aporétique quand il débouche sur une impossibilité de conclure, de donner une réponse au problème examiné. L'impasse à laquelle on arrive alors s'appelle une aporie. De nombreux dialogues de Platon, sont ainsi dits aporétiques en ce que Socrate amène ses interlocuteurs à remettre en cause leurs opinions premières sur telle ou telle notion, jusqu'à ce qu'ils prennent conscience de leur ignorance, des contradictions dont ils sont victimes, du fait de mauvaises définitions de départ. Si une telle découverte ne produit pas nécessairement un nouveau savoir, au moins a-t-elle la vertu de nous dévoiler notre ignorance, d'écarter de fausses solutions et de nous engager à rechercher la vérité.
AponieAbsence de troubles du corps, de douleur. Terme utilisé en particulier dans les écoles philosophiques cynique et épicurienne.