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CAUE - Glossaire
Catégorie: Bâtiment et Construction > l'architecture et l'urbanisme
Date & Pays: 05/11/2021, FR Mots: 685
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Troglodytehabitant d`une caverne, d`une naturelles ou d`une cavité créée et aménagée dans la terre ou le rocher. Les aménagements, nivellement des sols, cloisonnement des espaces, création de percements, etc., distinguent l` de la simple grotte).
Travéesur une élévation d`un bâtiment, superposition d`ouvertures placées sur un même axe vertical ses limites théoriques sont marquées par le milieu des trumeaux qui la séparent des travées voisines. Voir le document pédagogique du CAUE du Gard
Tribunecf. élévation, galerie, loggia.
Tracé régulateurensemble de lignes directrices choisi par l`architecte, en fonction de son parti architectural, pour guider sa composition d`une façade ou d`un plan d`édifice. Ce tracé n`est pas forcément répétitif comme celui d`un papier millimétré.
Tramemaillage ou quadrillage répétitifs d`un plan d`architecture ou d`urbanisme, qui correspond au réseau des axes des points d`appui d`une construction (poteaux, pieux de fondations...). Une trame chauffante (ou nappe chauffante) est un réseau préfabriqué de résistances électriques pour le chauffage par le sol. Trame urbaine, synonyme de tissu urbain. cf. bastide, grand ensemble, modes constructifs, module, systèmes constructifs, standardisation.
Tour de voletzone tampon, comprise entre 50 cm et 1,50m, située le long de la façade de la maison. Elle doit son nom à l`ampleur nécessaire à l`ouverture des volets. Le tour de volet délimite la propriété du côté de l`usoir. Ce passage, souvent pavé, accueille tous les prolongements de façade : emmarchements, descentes de cave, débords de toit, abreuvoirs, bancs de pierre ou de bois, etc.
Torchismatériau formé de terre grasse et de paille hachée, employé comme remplissage, notamment dans les pans de bois. cf. banche, coffrage, hourdis, maçonnerie, matériaux.
Tourbâtiment caractérisé par un plan massé et un développement en hauteur. À l`époque contemporaine, lorsque le développement en hauteur est très important, ces constructions sont souvent qualifiées de gratte-ciel. cf. grand ensemble.
Toponymenom d`un lieu. La toponymie est la science des noms de lieux. Elle s`intéresse à leur transformation au fil du temps, recherche leur étymologie. Les noms de villes, villages, hameaux sont concernés mais aussi des lieux-dits ou des lieux non habités.
Tometteélément de terre cuite, souvent hexagonal destiné au carrelage des sols. cf. carreleur, revêtements de sol durs.
Toiture végétalecouvrement conçu pour accueillir des végétaux, semés ou en pousse spontanée, destinés à être tondus ou laissés en pousse libre. Incliné ou non, ce mode de couverture est choisi à la fois pour ses qualités esthétiques et environnementales et le rôle qu`il joue dans l`isolation thermique du bâtiment. cf. développement durable, isolation, jardin. Liste non-exaustive du CAUE81 des différents types de végétaux à planter sur un toit végétal
Toiture-terrassetoiture plate, c`est-à-dire un toit à versants dont la pente n`excède pas 15 % (dans la pratique, la pente évolue entre 0 et 3 %, suivant le système d`étanchéité retenu), sans charpente, donc sans comble. Une toiture-terrasse est constituée d`un support d`étanchéité (élément porteur, isolant thermique, forme de pente éventuelle), d`un revêtement d`étanchéité (qui rend la toiture imperméable) et d`une protection d`étanchéité (gravillons, pour les terrasses non accessibles dallage, pour les terrasses accessibles aménagées revêtement végétal, pour les terrasses jardins accessibles ou pas, etc.). L`élément porteur est couronné en sa périphérie par un muret ou acrotère. cf. couvrement, égout, étancheur, gouttière, modernité, Mouvement moderne, toiture, verrière.
Toiturec`est l`ensemble des toits d`un édifice. cf. acrotère, ardoise, chatière, chaume, chéneau, comble, corniche, couvrement, cuivre, égout, étancheur, faîtage, ferme de toit, gouttière, lauze, long-pan, lucarne, noue, shed, souche de cheminée, toiture, toiture-terrasse, tuile, verrière, zinc.
Toitcouverture d`un bâtiment, présentant des versants et formée d`un matériau reposant sur une charpente ou sur l`extrados d`une voûte. Parmi les formes de toit, citons : le toit à deux versants (toit à deux longs pans terminé à ses extrémités par des pignons), le toit à croupes (toit à deux longs pans terminé à ses extrémités par des croupes), le shed ou toit à redents (toit à deux versants de pente différente, couvrant en dents de scie un bâtiment dont le versant le plus court et le plus incliné est souvent vitré), le dôme (toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond son plan est habituellement circulaire, son volume, une convexité de révolution). Posséder un toit, c`est avoir un logement. cf. acrotère, ardoise, chatière, chaume, chéneau, comble, corniche, couvrement, cuivre, égout, étancheur, faîtage, ferme de toit, gouttière, lauze, long-pan, lucarne, noue, souche de cheminée, toiture, toiture-terrasse, tuile, verrière, zinc.
Tissu urbainmot issu du vocabulaire du textile repris par la médecine puis l`urbanisme. La notion de tissu urbain inclut l`idée d`une imbrication et d`une solidité de ses composants ainsi que d`une capacité d`adaptation spatiale et sociale. Il désigne le maillage qui s`établit entre le parcellaire, les bâtiments (emprise du bâti, alignement, hauteur, forme), la voirie, les espaces libres et l`environnement -celui de l`enchevêtrement des ruelles de village ou celui de la régularité des quadrillages d`avenues. cf. dent creuse, encorbellement, gabarit, îlot, immeuble, patrimoine, renouvellement, territoire.
Territoirele territoire désigne un espace géographique donné, clairement délimité, sur lequel s`exerce l`autorité, la juridiction d`un État ou d`une collectivité. En France, le territoire national est l`objet des politiques d`aménagement du territoire. Les régions, les départements et les communes ou intercommunalités sont les trois niveaux de collectivités territoriales. Le pays (lois de 1995, 1999, 2003), espace de fédération d`acteurs publics et privés, définit un territoire engagé dans un projet commun. Enfin, on parle de territoire urbain ou rural sans limites administratives et le territoire est aussi l`étendue d`un espace approprié par un individu ou une communauté. cf. mitage, parcellaire, parcelle, site.
Tenteabri formé d`une structure sur laquelle sont tendus des peaux ou des tissus. cf. yourte.
Terrassementopération destinée à changer la configuration d`un lieu par creusement ou déplacement de la terre (déblayer, remblayer). C`est souvent la première phase d`un chantier pour préparer les fondations d`un bâtiment. cf. déblai, remblai.
Tavilloncf. bardeau.
Textureconstitution d`un matériau.
Tabatièrebaie rectangulaire percée dans le plan d`un versant pour donner du jour à un comble et fermée par un abattant vitré. cf. lucarne.
Tablierplate-forme horizontale d`un pont supportant la chaussée ou la voie ferrée.
Tableaucôté vertical d`une embrasure.
Taudislogement qui ne satisfait pas aux conditions d`hygiène et de confort indispensables.
Système constructifmanière et méthode de mise en œuvre du bâti en fonction du choix des matériaux. Formes particulières sous lesquelles se réalise tout ou partie de la construction d`un bâtiment. L`empilement -pierres, briques ou parpaings appareillés- et l`assemblage -système associant poteaux et poutres ou dalles- sont les modes constructifs les plus courants. cf. préfabrication, systèmes constructifs, standardisation, trame.
Suiteappartement dans un hôtel.
Surface de plancherElle remplace, à compter du 1er mars 2012, la surface hors oeuvre brute (SHOB) et la surface hors oeuvre nette (SHON). Celle-ci s`entend comme l`ensemble des surfaces de plancher des constructions closes et couvertes, comprises sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 mètre. La surface de plancher ne prend pas en compte les murs extérieurs. Elle contribue ainsi à l`objectif d`amélioration de la performance énergétique des bâtiments. En effet, la prise en compte des murs extérieurs dans le calcul de la SHON pouvait inciter les demandeurs à opter pour des murs peu épais pour optimiser les droits à construire au détriment de l`isolation. Documents joints : Ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l`urbanisme Rapport au Président de la République relatif à l`ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l`urbanisme Décret n°2011-2054 du 29 décembre 2011 pris pour l`application de l`ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l`urbanisme Réforme de la surface de plancher, Ministère de l`Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement La réforme de la surface de plancher de référence en urbanisme, Direction générale de l`Aménagement, du Logement et de la Nature
Styleexpression graphique, manière de composer, de traiter la matière, les formes qui donnent un caractère à l`édifice et permettent de le situer dans le temps. cf. composition, décor, modénature.
Structure tenduesystème constructif articulé en général métallique dont les parois souples (souvent textiles) sont tendues par des câbles et fixées au sol.
Style internationalcourant issu du Mouvement moderne qui s`est développé dans le monde entier, d`où le terme international, de 1920 à la fin des années 1980. La décoration, l`ornementation sont bannies et les architectes recherchent un certain dépouillement, utilisent le béton, le verre, l`acier, travaillent avec des volumes et des surfaces lisses. Parmi eux : Walter Gropius, Ludwig Mies van der Rohe, Le Corbusier, Marcel Breuer, Louis Kahn, Oscar Niemeyer.
Studiologement formé d`une seule pièce principale. cf. appartement.
Stuccf. matériaux, plâtre.
Storerideau en tissu, en lamelles de bois, de métal, de plastique, etc., s`enroulant à sa partie supérieure et servant à doubler un châssis vitré. Posé à l`extérieur ou à l`intérieur, il sert à doser la pénétration de la lumière ou à occulter le percement de la vue. Lorsqu`il est muni de lamelles horizontales orientables, on l`appelle store vénitien ou encore jalousie. À ne pas confondre avec la persienne, qui est un panneau formé de lamelles horizontales inclinées, assemblées dans un châssis. Le rouleau du store peut être caché par une plaque de bois ou de métal, ajourée et décorée, le lambrequin.
Stéréotomieart de tracer les formes à donner aux pierres et aux briques en vue de leur assemblage (épure).
Staffcf. plâtre.
Standardisationnormalisation, modélisation d`une production destinée à une fabrication en série, une préfabrication en vue d`assemblages, une démultiplication ou une utilisation systématique. Les fournitures électriques comme les prises, par exemple, sont standardisées, mais les standards sont différents en Europe et aux États-Unis. Les maisons individuelles sur catalogue sont standardisées. La standardisation de procédés constructifs a permis l`industrialisation des constructions dans les années 1960 et 1970. cf. module, norme, systèmes constructifs, trame.
Souillardearrière-cuisine, lieu où on lavait la vaisselle et entreposait les réserves de nourriture. cf. pièce.
Soupirailfenêtre donnant jour à un sous-sol. cf. baie.
Squarepetite place comprenant un jardin public central souvent fermé avec des grilles. Les véhicules circulent sur les voies qui l`entourent. cf. placette, voirie.
Soubassementpartie massive d`un bâtiment, construite au sol et ayant pour fonction réelle ou apparente de surélever les parties supérieures. cf. fondations, mur.
Souchecf. cheminée.
Solincouvre-joint à la jonction d`un versant et du mur contre lequel ce versant s`appuie.
Sommierpremier claveau de l`arc, base de l`arc.
Soffiteface inférieure plane et dégagée d`un linteau.
Soliveles solives sont les pièces horizontales d`un plancher posées à distances régulières les unes des autres, sur lesquelles on établit l`aire du parquet, du carrelage, etc. cf. hourdis, lambourdes, menuiserie.
SIGcf. Systèmes d`information géographique.
Signalétiqueensemble des signes qui permettent de s`orienter et se déplacer d`un point à un autre -formes bâties ou naturelles, graphismes, éclairages, éléments d`orientation.
Sitele site de Cambrésis – photo: CAUE 59.` href=`https://www.fncaue.com/wp-content/uploads/2015/09/G553B.jpg`>
Signalisationensemble des dispositifs visuels ou sonores mis en place pour informer sur un itinéraire ou réguler la circulation.
Shedforme d`ouverture, en général exposée au Nord, qui permet un éclairage naturel indirect et une ventilation par le haut. Le toit, régulièrement divisé en bandeaux de plusieurs mètres de largeur, est soulevé selon un angle d`environ 60¡ pour dégager une ouverture vitrée sur toute la largeur du bâtiment. Longtemps utilisé pour éclairer et ventiler les ateliers et les usines, le shed est repris en architecture contemporaine pour ses qualités d`éclairement, de ventilation voir l`esthétique des lignes brisées qu`il impose à la forme du toit. cf. châssis vitré, toiture.
SHOBLa surface hors œuvre brute, SHOB, a été utilisée depuis la loi d`orientation foncière de 1967 pour désigner la somme des surfaces de plancher de chaque niveau d`une construction, mesurées au nu extérieur des murs. Considérée comme peu représentative de la surface réellement habitable d`un bâtiment, du fait d`aménagements successifs, le Gouvernement a décidé de lui substituer une notion unique, la . Cette réforme entre en vigueur à compter du 1er mars 2012. Documents joints :[Rapport au Président de la République relatif à l`ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l`urbanisme->http://www.fncaue.fr/IMG/glossaire/Ordonnance16XI2011.pdf][Décret n°2011-2054 du 29 décembre 2011 pris pour l`application de l`ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l`urbanisme->http://www.fncaue.fr/IMG/glossaire/Decret29XII2011.pdf] http://www.fncaue.fr/IMG/glossaire/Ordonnance16XI2011.pdf http://www.fncaue.fr/IMG/glossaire/Decret29XII2011.pdf
Serrebâtiment où l`on réunit les arbrisseaux et les plantes pour les garantir contre les rigueurs de l`hiver. La serre est souvent vitrée. Une serre pour orangers est une orangerie.
Second œuvreensemble des travaux exécutés après le gros œuvre pour achever l`ouvrage assure son équipement, son isolation thermique, sa décoration.
Serrurierentrepreneur, artisan ou compagnon qui conçoit, fabrique, pose ou répare les ouvrages métalliques comme des charpentes ou des grilles, des rampes, des vérandas, des serres... cf. entreprise, second œuvre.
Scénographeprofessionnel qualifié spécialisé dans la conception de scènes (théâtres, opéras) ou des espaces nécessitent des jeux scéniques.
SCOTcf. Schéma de Cohérence Territoriale.
Schéma directeurinstrument de prospective et de planification destiné à fixer les phases futures du développement urbain. Ce type de document est en général assorti d`un calendrier prévisionnel, de diverses mesures incitatives et de contraintes de mises en œuvre. Par exemple, en 1965, un groupe d`experts réuni autour de Paul Delouvrier réalisa le Schéma directeur d`aménagement et d`urbanisme de la région de Paris (SDAURP), qui remodelait le zonage et le fonctionnement de la région en prévoyant un Réseau Express Régional (RER) de transport ferré et la création de villes nouvelles (Évry, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines et Melun-Sénart). Il est remplacé depuis 1994 par le Schéma Directeur Régional d`Île-de-France (SDRIF). cf. projet urbain, représentation.
Schéma fonctionnelreprésentation schématique de l`organisation des différentes fonctions d`un bâtiment. Outil fréquemment utilisé par les programmistes pour donner des indications aux architectes concepteurs sur les rapports de proximité, de dépendance, etc., que les différentes fonctions d`un futur bâtiment doivent entretenir entre elles.
Schéma de Cohérence Territorialedocument d`urbanisme, né de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (2000), permettant de déterminer, à l`échelle du bassin de vie, l`organisation et la mise en cohérence du projet politique et urbain défini par les élus. Il doit déterminer les conditions permettant d`assurer l`équilibre entre le développement urbain et la préservation des espaces et des paysages, la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l`habitat, une utilisation économe et équilibrée de l`environnement.
Sagnecouverture en roseau utilisée pour la couverture des maisons de gardians en Camargue. cf. chaume.
Sallecf. pièce.
Sablièrepanne qui est posée en bas du toit, sur l`épaisseur du mur et dans le même plan que celui-ci. cf. charpente, panne.
Ruevoie bordée, de façon continue ou non, de maisons ou de murailles dans une ville ou un village. cf. carrefour, voirie.
Ruellerue secondaire étroite et généralement peu longue. cf. venelle.
Rue piétonnièrerues réservées aux piétons ou affectées principalement à leur usage, au revêtement et au mobilier urbain conçus pour leur circulation et leur agrément.
Rond-pointplace circulaire dont le centre est entouré d`un sens giratoire qui permet d`accéder aux avenues qui en rayonnent. cf. carrefour.
rue piétonnerues réservées aux piétons ou affectées principalement à leur usage, au revêtement et au mobilier urbain conçus pour leur circulation et leur agrément.
Route de cornicheroute établie dans un site escarpé et suivant une courbe de niveau.
Rocadevoie de communication, utilisée comme dérivation ou contournement. cf. périphérique, voirie.
Routevoie carrossable destinée à la liaison entre les localités et à la desserte des zones rurales. cf. autoroute, carrefour, échangeur, rond-point.
Rotondebâtiment de plan centré, circulaire, ovale ou polygonal, souvent couvert d`un dôme.
Rez-de-chausséeil est le niveau placé au ras du sol. cf. étage, plain-pied.
Rivebande de terrain le long d`un cours d`eau qui peut être aménagé et habité. cf. parcellaire, voirie.
Rive de toitlimite d`un versant couvrant les rampants d`un pignon.
Revêtements de sols souplesdalle thermoplastique, linoléum, fibres végétales, moquette.
Revêtementen maçonnerie, ce qui recouvre la fourrure ou le gros œuvre d`une construction (lambris, enduit, crépi, etc.). cf. parement, vêture.
Restaurationensemble des travaux, consolidations, remontages, reconstitutions ou réfections, tendant à conserver un édifice, en respectant l`état primitif (à l`identique). cf. réhabilitation, rénovation.
Revêtements de sol dursCarrelage, pierre, carreaux de ciment, parquet.
Reposcf. escalier.
Représentationimage ou maquette d`un objet architectural. Les formes de représentation utilisées par l`architecte sont multiples. L`esquisse, croquis à main levée, ébauche, en plan ou en perspective, les grandes lignes du projet. Les dessins à l`échelle avec des cotes en deux dimensions : vue en plan, en coupe, vue des élévations (façades), vue de dessus (plan de masse). Les dessins en trois dimensions : vue en perspective, axonométrie, aujourd`hui l`image de synthèse informatique, permettent une vision volumétrique. La maquette, réduction fidèle aux proportions exactes du projet, est précise ou simplifiée (maquette d`étude, d`épannelage). Ces représentations sont les outils de communication de l`architecte avec les maîtres d`ouvrage (lors des jurys de concours, par exemple), les services administratifs (pour les permis de construire), les usagers, les entreprises. cf. géométral, relevé, rendu.
Restitutionreprésentation par le dessin ou par une maquette de l`aspect présumé d`un édifice détruit ou mutilé.
Repèrebâtiment, élément, objet permettant de s`orienter dans l`espace, structurant la perception visuelle de l`espace urbain.
Renouvellement urbainprincipe fondateur de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain, 2000) le renouvellement urbain est une forme d`évolution de la ville. La re-densification du tissu urbain préexistant fait évoluer la ville sur elle-même. Son essor et ses mutations se font sur la même surface. Le renouvellement urbain est un outil de contrôle de l`étalement excessif et de revitalisation des quartiers en déshérence. cf. centre-ville, banlieue, concertation, Grand projet de ville, Plan local d`urbanisme, planification, projet d`urbanisme, urbanisme.
Renduréalisation graphique d`un projet d`architecture, de décoration ou de publicité. Le dessin est souvent agrémenté d`effets particuliers (ombres, couleurs, personnages ou végétation, etc.) pour mettre en valeur le sujet représenté. cf. calepinage, représentation.
Remplageensemble des parties fixes, dans le même matériau que l`embrasure, rapportées dans celle-ci pour en réduire ou diviser l`ouverture.
Remplissagemaçonnerie utilisée pour garnir des vides laissés par le bâti (ex. une ossature en pan de bois). cf. blocage, briques, matériaux, pisé, plâtre, torchis, parpaings, pierres.
Rempartdispositif militaire de fortification d`une ville ou d`un château fort, généralement constitué par une haute muraille. cf. clôture, enceinte, mur.
Reconstruireconstruire après une démolition. La reconstruction désigne souvent la période de l`immédiat après-guerre (les années 1920, les années 1950). cf. École de Chicago, planification, rénovation.
Relevélevé en plan, en coupe et en élévation d`un terrain ou d`un édifice existant. cf. géométral, géomètre, plan.
Remblaiterrassement destiné à rapporter des terres pour créer une levée ou combler un fossé, un trou. Aussi : les terres rapportées à cet effet (contraire : déblai). Également : promenade le long de la mer, par exemple aux Sables d`Olonne. cf. fondations.
Rampecf. escalier.
Rampantse dit d`un élément d`élévation construit selon une ligne inclinée volume sous rampant ou plafond sous rampant : se dit d`une pièce dont le couvrement est parallèle à la pente du versant de toiture. cf. corniche, croupe, fronton, pignon, rive de toit.
RadicalismeÀ la fin des années 1950, une révolution se produit. Des architectes, portant un regard critique sur le Mouvement moderne, refusent l`existence d`une vérité architecturale absolue et l`idée qu`une solution architecturale et urbaine puisse résoudre les questions sociales. En 1953, la création du groupe Team X affirme cette tendance. Les transformations de plus en plus rapides des villes inspirent aux architectes des projets, où l`utopie devient une forme de critique et de rébellion autant que le rêve d`un autre monde. L`ironie entre dans le langage architectural au sein de mouvances dites radicales. Archizoom, Superstudio en Italie, Archigram en Angleterre, Metabolism au Japon produisent des «utopies négatives», critiques des réalités urbaines : villes moléculaires qui se développent en forme d`hélice, villes marchantes, énormes insectes représentés en une imagerie pop`art.
Quartieren urbanisme, partie d`une ville caractérisée par des traits distinctifs définissant son unité et son individualité, du fait de son histoire, sa forme, ses fonctions ou son peuplement. Le mot quartier a remplacé celui de division, son choix est lié à la création à Paris en 1810 de quatre secteurs administratifs par arrondissement (cf. des Cars J., Haussmann La gloire du Second Empire, Paris, Perrin, 1978). En architecture, les portions de voûte comprises entre deux arêtes saillantes s`appellent les quartiers. cf. agglomération, banlieue, bidonville, centre-ville, cité, coron, faubourg, îlot, renouvellement urbain, rénovation, périphérique.
Quaiouvrage de maçonnerie réalisé le long d`un cours d`eau ou en bord de mer pour retenir les berges ou pour amarrer des bateaux. Par extension, voie le long d`un fleuve puis ouvrage donnant accès aux voies dans une gare. cf. réseaux, voirie.
PVCPolyVinyChloride, polymère comportant des radicaux vinyle, matériau utilisé pour des produits moulés, des tuyaux de plomberie par exemple.
PRUcf. Programme de Rénovation Urbaine.
Pureaupartie de tuile qui reste visible après la pose. cf. tuile.
Protocole de Kyotofaisant suite à la conférence des Nations Unies de New York sur le réchauffement climatique de 1992 qui a conclu une convention-cadre, ce traité de 1997, propose un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre : il prévoit en 2012 une réduction globale de 5,2 % des émissions de six gaz, dont le dioxyde de carbone, par rapport à celles de 1990. Ouvert à la signature des 189 pays participant à la convention sur le climat, en 2006, ratifié par au moins 55 pays représentant 55 % des émissions de CO2 des pays industriels, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005. cf. développement durable.
Prospectdistance horizontale minimale autorisée entre un bâtiment et le bâtiment voisin ou la limite de parcelle ou l`alignement opposé d`une voie publique. Les règles de prospect, initialement créées pour ménager un espace suffisant entre deux constructions pour l`écoulement des eaux de ruissellement, l`entretien du sol (nettoyage, désherbage, etc.), ont aussi aujourd`hui pour but de préserver l`ensoleillement, l`éclairement des bâtiments, l`intimité des occupants. cf. gabarit, urbanisme, vues et masques.