Copie de `Doris - faune et flore Subaquatiques`
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Doris - faune et flore Subaquatiques
Catégorie: Faune et Flore > Subaquatique
Date & Pays: 21/11/2021, FR
Mots: 1316
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Autolysen.f. (du grec [auto-] = soi-même ; et [lusis] = dissolution). Autodestruction. Terme utilisé dans différents domaines avec un sens relativement proche : en Médecine, suicide ; en Biologie cellulaire, mort des cellules par dégradation spontanée de l'organe ; en Vinification, destruction par suspension des lies dans le vin, etc.
Autochtoneadj. (du grec [auto] = soi-même ; et [khton] = terre). En Biologie, se dit d’une espèce originaire de l’endroit où elle vit (par opposition à allochtone). Synonyme : indigène.
Autotropheadj. (du grec [auto] = soi-même ; et [troph-] = nourriture). Concerne les organismes qui synthétisent leur matière organique à partir de carbone et d’eau, par exemple en utilisant l’énergie lumineuse. C’est le cas des végétaux en général et de beaucoup de bactéries symbiotiques. Opposé : hétérotrophe.
Autophagien.f. (du grec [auto-] = soi-même ; et [phagein] = manger). Processus cellulaire physologique désignant une dégradation de certaines parties de la cellule par ses propres organites. Par exemple, la destruction du cytoplasme d'une cellule par ses propres lysosomes. A noter que ce processus biologique n'est pas forcément négatif ou néfaste à l'organisme ! L'autophagie désigne également un comportement pathologique qui consiste à consommer certaines parties de son propre corps.
Autotomien.f. (du grec [auto-] = soi-même ; et [tom-] = coupure). Processus d’amputation réflexe d’un fragment du corps par un organisme.
Autozoïden.m. (du grec [auto-] = soi-même ; et [zoo-] = être vivant, animal)= qui vit par soi-même (par opposition à hétérozoïde). Chez les Bryozoaires : Individu (zoïde) qui a une fonction à la fois de moyen de nutrition et de défense, comprenant cystide, polypide avec lophophore et système digestif. Chez les Cnidaires Octocoralliaires : ce type de polype possède 8 tentacules bien développés. Les autozoïdes assurent les fonctions de nutrition, défense et reproduction au sein de la colonie.
Atriumn.m. A l'origine, désignait la cour intérieure d'une villa romaine. Chez les Tuniciers coloniaux, désigne la cavité commune de la colonie dans laquelle débouchent les siphons cloacaux. Chez les Spongiaires, on appelle atrium ou spongocoele l'espace intérieur (cavité centrale) où débouchent les chambres choanocytaires, et qui communique avec l'extérieur par un ou plusieurs oscules.
Ascidiozoïde(Ascidioïde ou Ascidiozoïde) n.m. (de ascidie = tunicier ; et suffixe [-oïde] = qui a l’aspect de). Une des nombreuses petites unités fonctionnelles qui constituent une colonie de Tuniciers.
asconoïde(Ascon, asconoïde) n.m. et adj. (du grec [askos] : peau de bête, outre). Chez les Calcisponges, le système aquifère est dit de `type ascon`, ou asconoïde, lorsque les choanocytes tapissent intégralement la cavité interne ou atrium. Il n'y a ni canaux inhalants, ni canaux exhalants : l'eau entre directement par des cellules tubulaires de l'ectoderme (les porocytes) et est évacuée par l'oscule. Cette organisation très simple n'existe que dans de très petites formes, tubulaires ou ramifiées.
Ascon(Ascon, asconoïde) n.m. et adj. (du grec [askos] : peau de bête, outre). Chez les Calcisponges, le système aquifère est dit de `type ascon`, ou asconoïde, lorsque les choanocytes tapissent intégralement la cavité interne ou atrium. Il n'y a ni canaux inhalants, ni canaux exhalants : l'eau entre directement par des cellules tubulaires de l'ectoderme (les porocytes) et est évacuée par l'oscule. Cette organisation très simple n'existe que dans de très petites formes, tubulaires ou ramifiées.
Ascidioïde(Ascidioïde ou Ascidiozoïde) n.m. (de ascidie = tunicier ; et suffixe [-oïde] = qui a l’aspect de). Une des nombreuses petites unités fonctionnelles qui constituent une colonie de Tuniciers.
Ascophyllen.f. (du grec [asco-] = outre ; et [phyll-] = feuille). Grande algue composée de lanières portant de gros flotteurs.
Ascoporen.m. (du grec [askos] = sac ; et [poros] = canal). Chez certains Bryozoaires du sous-ordre des Ascophores, il s'agit d'un pore servant à faire communiquer avec l'extérieur, la poche compensatrice (petit sac membraneux invaginé situé sous la paroi frontale calcifiée et se remplissant d'eau à la sortie du lophophore). Ce pore frontal médian est plus ou moins proche de l'aperture (orifice de sortie du lophophore). Le terme ascopore ou ascospore (
n.f.) est également utilisé en mycologie, dans la reproduction des champignons.
Astern.m. (du grec [astêr] = étoile). Ce nom désigne tout élément en forme d'étoile, par exemple certains microsclères de Démosponges à structure rayonnante.
Area(Area, aréa) n.f. (du latin [area] = espace, aire). Chez les Bryozoaires Cheilostomes Anascophores, les parois calcifiées du zoïde forment un `cadre` rigide, sauf la partie frontale qui est délimitée par un bourrelet. Cette partie frontale, occupée par une membrane souple, est appelée area.
Arénacéadj. (du latin [arena] = sable). Qualifie un terrain riche en éléments siliceux, sableux ou qui a la consistance du sable.
Articlen.m. (du latin [articulus] = membre de phrase, partie d'un écrit). Chez les Algues, désigne un élément du thalle lorsque celui-ci se compose d'une suite d'éléments identiques. Chez les Arthropodes, pièce qui s'articule à une autre et qui participe à la composition d'une patte ou d'une antenne.
Aréolen.f. (du latin [areola] = petite surface, petite aire). Zoologie : chez les Bryozoaires, on appelle aréoles ou pores aréolaires, les pores marginaux existant dans la paroi frontale calcifiée de certains Ascopores (ex : Smittina spp., Escharella spp., ...). Anatomie : cercle pigmenté et grenu qui entoure le mamelon du sein. Médecine : cercle rougeâtre entourant un point inflammatoire, un bouton, une pustule. Botanique : sur les cactées, petites excroissances arrondies desquelles partent épines, aiguilles, poils, feuilles, fleurs...
Aquifère(système) adj. n.m. (du latin [aqua] = eau ; et [fero] = porter). Qui transporte l'eau.Chez les Spongiaires, on appelle système aquifère l'intégralité des canaux inhalants, exhalants et des chambres choanocytaires, se situant entre les pores ou ostioles et les oscules ou orifices exhalants. Chez les Échinodermes, il s'agit d'un réseau d'eau, interne, sous pression, permettant la locomotion et parfois l'alimentation des animaux. L'eau y pénètre par la plaque madréporique et circule dans tout l'organisme par l'anneau oral et les canaux radiaux qui investissent les bras. Chaque bras comporte deux rangées de pieds ambulacraires (les podia). Le flux des fluides est géré par l'action musculaire et certains organes dédiés afin de faire varier à dessein les pressions locales et de faire pénétrer ces fluide dans l'intérieur creux de chaque podion, provoquant ainsi son extension ou sa rétractation.
Apicaladj. (du latin [apex] = sommet). Situé au sommet.
Apodeadj. (du grec [apod] = sans pied). Qui n'a pas de pied, n'a pas de patte ou n'a pas de nageoire.
Apophysen.f. (du grec [apo-] = hors, loin de ; et [physis] = croissance. Littéralement, ex-croissance). Excroissance naturelle, ou éminence, à la surface d'un organe, généralement d'un os.
Aplacentaireadj. (du latin [a-] = préfixe privatif ; et [placenta] = gâteau). Qualifie un mode de reproduction vivipare dans lequel l'embryon protégé dans l'utérus, ne reçoit pas de nutriments maternels par l'intermédiaire d'un placenta. Le développement s'effectue soit dans un œuf soit dans une poche spécialisée (simples échanges d'eau et de gaz).
Apexn.m. (du latin [apex] = sommet). Anatomie : nom donné au point le plus haut de certains organes. Malacologie : point d'enroulement de la coquille des Mollusques, situé au sommet de la coquille. Botanique : extrémité d'une tige ou d'une racine. Géométrie : l'apex est le sommet d'une courbe, d'un cône, d'une pyramide. Le terme est employé dans beaucoup d'autres domaines (astronomie, astrologie, mycologie, aéronautique...). Par exemple, peut également désigner le sommet de la coupole d'un parachute. Par extension, il peut indiquer le sommet d'une trajectoire ascensionnelle en forme de cloche.
Apothécien.f. (du grec [apo] indiquant une idée d'éloignement, et [thêkh-] = boîte, coffre). Chez les champignons et lichens, formation sexuée, en forme de coupe et produisant les spores.
Aposématiqueadj. (du grec [apo] = loin de, en s'éloignant de ; et [sêma-] = signe, signal). Qualifie un caractère, par exemple une coloration ou un comportement particulier, qui signifie `éloignez-vous !` Se dit d'une livrée très voyante d'un animal toxique ou immangeable. Exemple : certaines espèces de Nudibranches.
Anaérobieadj., parfois utilisé comme n.m. (du grec [an-], préfixe privatif, [aêr-] =air ; et [bio-] = la vie). S’applique soit aux organismes qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre, soit aux milieux ou conditions de vie caractérisés par l’absence d’oxygène.
Anadromeadj. (du grec [ana-] = de bas en haut, remontant ; et [drom-] = course). Qualifie les espèces aquatiques comme le saumon, qui vivent habituellement en mer mais remontent les fleuves, rivières et cours d'eau pour frayer.
Anoxie(Anoxie, anoxique) n.f. et
adj. (du grec [an-], préfixe privatif ; et [oxy] = aigre, acide. Ce dernier mot a été utilisé au VIIIe s. par Lavoisier pour former `oxygène` suite à une erreur de sa part dans son analyse de l'air). Diminution ou privation d'oxygène.
Anguiforme(Anguiforme, anguilliforme) adj. (du latin [anguis] = serpent, anguille ; et [forma] = forme). Qui a la forme d'un serpent, d'une anguille. On trouve aussi anguilliforme. Mais ce mot désignant également un groupe taxonomique constitué, l'Ordre des Anguilliformes (anguilles, congres, murènes...), son usage peut prêter à confusion pour des espèces n'appartenant pas à cet Ordre. Synonyme : serpentiforme.
Ancestrulen.f. (diminutif du français [ancêtre] lui-même dérivé du latin [antecessor] qui signifie prédécesseur). Chez les Bryozoaires, l'ancestrule est l'individu originel d'une colonie. Il est issu de la métamorphose de la larve. Le plus souvent, l’ancestrule présente un aspect différent de celui des autres zoïdes (autozoïdes) qu’elle a produits par bourgeonnement.
Anastomosen.f. (du grec [ana-] = de bas en haut ; et [stoma-] = bouche, ouverture). Communication entre deux structures de même nature : vaisseaux sanguins, cellules, organites cellulaires ou structures extracellulaires. Une structure est dite anastomosée lorsque ses éléments refusionnent entre eux, formant un réseau au lieu d'une arborescence divergente.
Anaphylactiqueadj. (du grec [ana-] = en remontant, d’où : à l’inverse, contraire ; et [phulax-] = garde, protection, défense). Relatif à l'anaphylaxie. C'est une augmentation de la sensibilité d'un organisme qui résulte d’un contact renouvelé avec une substance perçue comme toxique.
Androdioïqueadj. (du grec [andro-] = mâle ; [di] = deux ; et [oïkos] = maison). En Botanique : qualifie un végétal portant, sur des pieds séparés, respectivement des fleurs mâles et des fleurs hermaphrodites, à l'exclusion de fleurs femelles. Ce caractère s'appelle l'androdiécie. beaucoup plus rarement utilisé en Zoologie, le terme concerne une espèce qui comprend à la fois des individus mâles et des individus hermaphrodites. Exemple : le cirripède Scalpellum scalpellum.
Anémogameadj. (du grec [anemo-] = le vent ; et [gamos] = mariage, union). Qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par le vent.
Anémochoreadj. (du grec [anemo-] = le vent ; et [chôri-] = séparé, éparpillé). En botanique, qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement dispersé par le vent.
Anisochèleadj. et n.m. (du grec [an-] préfixe privatif, [iso-] = égal ; et [chêl-] = pince). Chez les Spongiaires, désigne un spicule de petite taille (microsclère) en forme de pince dissymétrique à mors inégaux. Vu de profil, le spicule est en forme de C majuscule, et les extrémités du C (les mors de la pince) peuvent être pointues, aplaties, élargies, dentelées, palmées ou lobées.
Angiospermen.f. et
adj. (du grec [angio] = vase, récipient ; et [sperma] = graine. Littéralement : graine dans un vase). Végétal dont les organes reproducteurs sont rassemblés en une fleur et dont les graines fécondées sont enfermées dans un fruit (et non pas à nu comme chez les gymnospermes).
Anémophileadj. (du grec [anemo-] = vent ; et [phil-] = aimer). Qualifie une pollinisation au cours de laquelle le vent assure le transport du pollen d'une fleur à l'autre.
Antennen.f. (du latin [antenna] = vergue d’un mât). Zoologie : appendice sensoriel mobile, long et filiforme, que certains invertébrés (Annélides, Crustacés, Insectes, Myriapodes...) portent sur la tête. Généralement par paire(s). Dans la littérature spécialisée, on trouve parfois le terme `antennes 2` ou A2 (pour distinguer les antennes des antennules, alors nommées A1).
Anisogameadj. (du grec [a-] préfixe privatif, [iso-] = égal ; et [gam-] = mariage). Qualifie une reproduction par la fusion de gamètes de tailles différentes.
Antennulen.f. (du latin [antenna] = vergue d’un mât + diminutif [-ule]). Zoologie : chez les Crustacés, petite antenne courte, palpe ou barbillon. Généralement portée par paire(s). Dans la littérature spécialisée, on trouve parfois le terme `antennes 1` ou A1 pour désigner les antennules.
Anthèren.f. (du grec [anthero] = fleuri). En Botanique, l'anthère est la partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen, puis s'ouvre pour laisser échapper celui-ci.
Antérolatéraladj. (du latin [ante] = marque l'antériorité dans l'espace et dans le temps ; et [latus] = côté, flanc). Qualifie un élément situé en avant et sur le côté.
Anthéridien.f. (du grec [anthero-] = fleuri ; et suffixe [-eid] = aspect, apparence). En botanique, c’est l’organe où se forment les gamètes mâles chez certains végétaux cryptogames, comme les Champignons.
Anthocodian.m. (Au singulier anthocodium, du grec [anth-] = fleur ; et [côdion] = toison, fourrure]). Chez les Octocoralliaires, partie du polype qui porte la bouche et les tentacules, et qui dépasse de la surface de la colonie.
Pinnulen.f. (du latin [pinnula] = petite plume). En Botanique, désigne la petite foliole d’une feuille pennée (comme celle de la fougère). Chez certains poissons de la famille des Scombridés, désigne les très petites nageoires alignées entre la dorsale et la caudale, et entre l’anale et la caudale. Chez les Crinoïdes, ce sont les ramifications alignées le long des bras, qui leur donnent un aspect de plumes. Chez les Octocoralliaires, chacun des 8 tentacules porte 2 rangées de pinnules, petites ramifications latérales alignées symétriquement. Par extension, utilisé parfois pour simplement désigner des ramifications donnant une forme de plume (comme sur une branchie d'Opisthobranche, par exemple).
Pistiln.m. (du latin [pistillus] = pilon, et ce, à cause de sa forme. Terme de Botanique. C'est l'organe femelle d'une plante à fleurs. Il est généralement composé de trois parties : l'ovaire, le style et le stigmate.
Piriformeadj. (du latin [pirum] = poire ; et [forma] = aspect, forme). Dont l'aspect fait penser à une poire.
Piscivoreadj. et
n. (du latin [piscis] = poisson ; et [vorare] = dévorer). Qui se nourrit de Poissons.
Pharyngien(Pharyngien, pharyngienne) adj. (du grec [pharunx] = gosier, gorge). Relatif au pharynx (carrefour entre voies aériennes et voies digestives). Dent pharyngienne : chez les poissons, dent présente dans la gorge, au niveau des arcs branchiaux.
Photopériode(Photopériode, photopériodisme) (dérive de l'anglais photoperiodism, forgé sur le grec [phot-] = lumière ; et [periodos] = laps de temps, révolution des astres). La photopériode (
n.f.) désigne la durée quotidienne de la lumière du jour dans un cycle jour/nuit. Par exemple, une photopériode de 16J/8N correspond à 16 heures d'éclairement et 8 heures de nuit sur un rythme circadien de 24 heures. Le photopériodisme (
n.m.) est la synchronisation de phénomènes biologiques (reproduction, dormance...) chez les animaux ou les végétaux en fonction des variations de la photopériode au cours de l'année solaire.
Phylogénie(Phylogénie, phylogénique, phylogénétique) n.f. et adj. (du grec [phylon] = race, tribu ; et [-géneia] formant le suffixe [-génie] = qui génére, qui engendre). La phylogénie (ou phylogénétique) est l'étude des relations de parentés entre différentes espèces ou groupes de populations d'une même espèce et ce, à dessein de comprendre l'évolution de ces êtres vivants. Phylogénique ou phylogénétique (adj.) : qui utilise la phylogénie.
Phacéloïdeadj. (du [grec [phakelos] = faisceau, fagot). Qualifie une colonie corallienne en bouquet, où les calices des polypes sont longs, écartés, sans qu’il y ait de partie squelettique reliant les polypiérites entre eux.
Phagocytosen.f. (du grec [phago] = manger ; et [kuto-, cyto-] = enveloppe). Mécanisme permettant à certaines cellules l'absorption de particules alimentaires, par invagination de la membrane cytoplasmique, formation d'une vacuole et digestion intra-cellulaire. Verbe : phagocyter
Phanérogamen.m. (du grec [phaneros] = apparent ; et [gamos] = union). Botanique : végétal qui possède des organes sexuels visibles. En plongée sous-marine, utilisé parfois pour ` plante à fleurs` par opposition aux algues. Antonyme : cryptogame
Phanèren.f. (du grec [phanero-] = visible, qui se montre). Production protectrice apparente de l'épiderme des Vertébrés : poils, plumes, écailles, ongles, griffes, sabots.
Phérohormone / Phéromonen.f. (du grec [phero] = porter ; et [hormao] = mettre en mouvement, exciter). Molécule émise par un individu agissant comme signal sur un autre individu de la même espèce.
Phénotypen.m. (du grec [phaino] = paraître, être évident ; et [typ-] = modèle). Ensemble des caractères observables chez les individus, morphologiques, anatomiques... Il résulte du génotype et des interactions entre le génotype et l'environnement.
Pharynxn.m. (du grec [pharunx] = gosier, gorge). Carrefour entre voies respiratoires et voies digestives des animaux. Chez les mammifères, ce conduit musculo-membraneux situé au fond de la cavité buccales intervient dans le système digestif, le système respiratoire, l'audition et la phonation.
Phycocyaninen.f. (du grec [phyco-] = algue, teinture rouge ; et [cyan-] = bleu foncé). Pigment bleu présent surtout chez les Cyanophytes.
Phycoérythrinen.f. (du grec [phyco] = algue, teinture rouge ; et [erythro-] = rouge). Pigment rouge présent essentiellement chez les Algues rouges.
Phycophagen.m. et
adj. (du grec [phyco] = algue, teinture rouge ; et [phago] = manger). Qui se nourrit d'Algues.
Phréatiqueadj. (du grec [phreat-] = puits). Qualifie une nappe d’eau souterraine libre, accessible par forage, localisée dans un aquifère (couche de roches perméables permettant l’écoulement de l’eau).
Phycobilinen.f. (du grec [phyco] = plante marine dont était extrait un pigment rouge et par extension : teinture rouge, fard ; et du latin [bilis] = bile, jaunisse). Molécule présente essentiellement chez les Rhodophycées et responsable du pigment rouge à orange des algues rouges et des cyanobactéries.
Photosynthèsen.f. (du grec [phot-] = lumière ; et [synthesis] = arrangement, composition). Fabrication en présence de lumière. Ensemble de réactions chimiques se déroulant dans les chloroplastes, qui permettent à partir d'eau, de dioxyde de carbone et de sels minéraux de fabriquer de la matière organique (glucides, lipides, protides) avec dégagement de dioxygène.
Photophileadj. (du grec [phot-] = lumière ; et [phileo] = aimer). Qui aime la lumière.
Photophobeadj. (du grec [phot-] = lumière ; et [phobeo] = effrayer). Qui ne supporte pas la lumière.
Photosensibleadj. (du grec [phot-] = lumière). Qui est sensible et donc réceptif à la lumière.
Photiqueadj. (du grec [phot-] = lumière). On appelle zone photique (ou euphotique) la couche superficielle des mers ou des lacs, où la lumière du soleil pénètre assez pour entretenir la croissance des végétaux. Selon la turbidité des eaux, la profondeur de cette zone peut varier entre quelques centimètres et environ deux cents mètres. Au-delà s'étend la zone aphotique, où la lumière pénètre encore faiblement mais pas assez pour la photosynthèse.
Phorésien.f. (du grec [phero] = porter). Transport passif d'un animal par un autre animal plus gros. Certains organismes (acariens, insectes, mollusques, poissons), alors appelés `phorontes`, ont la faculté de se faire transporter par un autre organisme, alors appelé `hôte`, afin par exemple se fixer et se développer en un autre lieu. La phorésie ne cause en théorie aucun préjudice à l'hôte (ça n'est pas du parasitisme). Mais on peut noter que cette relation phorétique est rarement stricte et peut s'accompagner, en parallèle, d'autres formes de relations entre les individus. Par exemple de commensalisme (le rémora qui profite des reliefs du repas de son hôte) ou de mutalisme (le phoronte qui mange les parasites de son hôte), voire d'une forme s'approchant du parasitisme (un hôte alourdi par le phoronte, ce qui le met en danger lors du déplacement).
Pédonculen.m. (du latin [pedunculus] = petit pied). Support d'une partie anatomique. Exemple : pédoncule oculaire = support de récepteurs sensibles à la lumière ; pédoncule antennaire ou antennulaire = support d'organe sensoriel sensible au toucher, au goût ; pédoncule caudal = zone où se rattache la queue ou la nageoire caudale... En botanique, queue d'une fleur ou d'un fruit.
Diagnosen.f. (du grec [dia-] = en écartant, en séparant ; et [-gnosis] = connaissance). En Zoologie et Botanique, c'est la détermination et la description précise des caractéristiques d'un taxon.
Diactinen.m. ou adj. (du grec [di-] = deux ; et [aktis] = rayon). Caractérise un spicule, généralement de spongiaire, dont la structure présente deux pointes. (Voir aussi triactine, tétractine, hexactine…)
Diadromeadj., qualifie une espèce qui migre alternativement entre l'eau douce des fleuves et l'eau salée de la mer, selon la phase de son cycle de vie. Synonyme = amphihalin ou amphidrome.
Diandriqueadj. (du grec [di] = deux ; et [andr-] = homme, mâle). Zoologie : les espèces diandriques sont des espèces qui connaissent deux sortes de mâles : les mâles primaires, se développant à partir de la phase juvénile (adoptant souvent la livrée d'une femelle) et les mâles secondaires, se développant à partir de la transformation d'une femelle en mâle. Botanique : fleur pourvue de deux étamines.
Diapausen.f. (du grec [-dia] = à travers ; et du latin [pausa] = interruption). Interruption temporaire génétiquement programmée de l'activité et du développement d'un organisme (cellule, œuf, larve, nymphe, adulte...). Cette suspension est due à l'interruption prolongée du processus métabolique sous l'influence de facteurs du milieu ou propres : température, hygrométrie, photopériodisme non adéquat, carences alimentaires, etc. Il s'agit généralement d'une réponse adaptative à des conditions défavorables du milieu. Chez un insecte en diapause, le développement reste suspendu à un stade déterminé (embryonnaire, larvaire, nymphale, imaginal...) jusqu'à sa reprise (levée de diapause). Par exemple, la chenille On peut rencontrer des phénomènes de diapause chez les végétaux, les invertébrés ou même les vertébrés. Terme de sens proche : quiescence (seules changent les modalités d'entrée et de sortie du processus).
Diaphragmen.m. (du grec [diaphragma] = cloison). En Biologie, membrane animale ou végétale tendue, séparant deux cavités internes. En Botanique, cloison transversale qui sépare certains éléments, espaces ou organes (silique, capsule...) des végétaux. Chez les végétaux aquatiques , le diaphragme désigne plus particulièrement la membrane cellulaire délimitant une cavité aérifère au niveau des tiges.
Distiqueadj. (du grec [di-] = deux ; et [sticho-] = alignement, rangée, ligne (d'un poème)). En Botanique, qui est disposé en deux rangées : de part et d'autre d'un même axe, sur un même plan, en deux séries opposées ou alternes.
Dichromatismen.m. (du grec [di] = deux ; et [chroma-] = couleur). Donc, à deux couleurs présentes. En Zoologie, le dichromatisme sexuel exprime la différence de couleur entre mâles et femelles d’une même espèce (à l'instar du dimorphisme qui en exprime les différences morphologiques). En Médecine, c'est une maladie optique dans laquelle ne sont présents que 2 des 3 récepteurs colorés (vert, bleu, rouge) normalement présents, ce qui entraîne des anomalies de la vision (syn. daltonisme ou dyschromatopsie).
Diauliqueadj. (du grec [di] = deux, et [aulos] = flûte, tuyau creux). Qui est séparé en deux canaux. Exemple : l'appareil génital diaulique des nudibranches.
Dichotome(ou dichotomique) adj. (du grec [dichotomia] = coupure en deux parties égales). Qui se subdivise de deux en deux.
Diatoméesn.f. (du grec [diatomos] = coupé en deux, en deux parties). Groupe d'Algues unicellulaires, microscopiques qui présentent une enveloppe siliceuse. Elles font partie du plancton.
Digénétiqueadj. (du grec [di] = deux ; et [genesis] = naissance, origine). En botanique, qualifie un cycle de reproduction comportant 2 générations.
Diffluencen.m. (du latin [dis] = préfixe marquant la division, la séparation ; et [flu-] = couler, s’écouler). Désigne l’évolution d’un tissu malade vers un état de ramollissement, pouvant aller jusqu’à la liquéfaction.
Dioïqueadj. (du grec [di ] = deux ; et [oikos] = maison). Se dit des plantes qui portent les organes mâles et femelles sur des pieds séparés. Chez les Algues par exemple, les gamètes femelles et gamètes mâles sont portés par des thalles différents.
Diffractionn.f. (du latin [diffringere] = briser en menus morceaux). Phénomène par lequel les rayons lumineux issus d'une source ponctuelle sont déviés de leur trajectoire rectiligne lorsqu'ils rasent les bords d'un obstacle opaque.
Dimorphisme(sexuel) n.m. (du grec [di] = deux ; et [morpho-] = forme). Ensemble des différences morphologiques plus ou moins marquées entre les individus mâles et femelles d'une même espèce.
Diploblastiqueadj. (du grec [diplo-] = double ; et [blast-] = germe, bourgeon). Se dit d'un animal composé embryologiquement de deux couches tissulaires, un endoderme interne, et un ectoderme externe. Chez les Métazoaires, c'est uniquement le cas des Spongiaires (même si dans ce cas-là on ne parle pas réellement de tissus), des Cnidaires et des Cténaires.
Diploïdeadj. (du grec [diplo-] = double). Organisme, tissu ou cellule renfermant 2n chromosomes. n est le nombre de chromosomes différents.
Diplobiontiqueadj. (du grec [diplo-] = double ; et [bio] = vie). Qualifie un cycle de développement pour lequel la phase diploïde est dominante sur la phase haploïde (c'est le cycle qui est présent chez les animaux, les plantes dites supérieures, chez certaines algues...)
Disphaerulan.f. (du grec [di] = deux et [sphæra]= sphère, boule). Spongiaires : larve des Démosponges Halisarcidés, formée de deux sphères imbriquées : une couche externe de cellules flagellées et une couche interne de cellules aux flagelles tournés vers l'intérieur. Les flagelles du pôle postérieur sont plus clairsemés que ceux du pôle antérieur.
Diplonteadj. (du grec [diplo-] = double). Se dit d'un organisme dont le cycle de développement comporte une phase diploïde plus longue que la phase haploïde.
Distaladj. (du latin [distans] = qui se tient éloigné de). Par opposition à proximal(e), qualifie un élément anatomique situé vers l'extrémité, le plus loin du centre ou de la racine. Synonyme : terminal. S'utilise également pour ce qui est `à distance`. Pour les Bryozoaires : partie d'un zoïde (zoécie) ou d'une colonie (zoarium) la plus éloignée de l'ancestrule (le zoïde primaire qui est à l'origine de la colonie).
Dendritiqueadj. (dérivé du mot grec [dèndròn] = arbre). Qui est ramifié irrégulièrement, à la manière d’un arbre.
Disruptifadj. (du latin [di(s)ruptus] = rompu, brisé en morceaux). Qualifie un motif de coloration par exemple, dont l’effet est de briser en morceaux, faire éclater, brouiller le contour du corps.
Degré-jourCette notation est utilisée en pisciculture pour mesurer une durée variable de développement, ou de l'incubation d'œufs, en fonction de la température de l'eau. Ainsi `100 degrés-jours` signifie que l'incubation durera 5 jours dans de l'eau à 20°C, 7 jours dans de l'eau à 15°C, 10 jours dans de l'eau à 10°C. (Ceci est valable à l'intérieur de certaines limites de température : ne pas extrapoler ce calcul à des températures extrêmes !)
Denticulen.m. (du latin [denticula] = petite dent). Petite dent ou élément anatomique en forme de petite dent. Désigne par exemple les appendices cutanés ou écailles ressemblant à de petites dents sur la peau des squales, les dentelures présentes sur les tarses de certains Insectes, les éléments constituants de la radula des Gastéropodes.
Denturen.f. (dérivé de dent -du latin [dentem], plus le suffixe [-ure]). Chez un vertébré, la denture désigne l'ensemble de ses dents. La composition de la denture (nombre, forme et disposition des dents) varie selon les espèces et elle est souvent adaptée au régime alimentaire de ces dernières. La denture des mammifères peut être décrite par la formule dentaire, exprimée par demi-mâchoire, supérieure et inférieure, en partant du milieu, depuis les incisives jusqu'aux molaires. Dans le français courant, l'utilisation du mot `dentition` à la place de `denture` est généralement erronée (la dentition correspond à l'ensemble des phénomènes régissant la formation, la croissance ou l'irruption des dents sur la gencive).
Dessiccationn.m. Dessèchement, perte d’eau.
