Copie de `Doris - faune et flore Subaquatiques`
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Doris - faune et flore Subaquatiques
Catégorie: Faune et Flore > Subaquatique
Date & Pays: 21/11/2021, FR Mots: 1316
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Échouerien.f. Aire située au niveau du littoral moyen ou supérieur dont les caractéristiques offrent des conditions favorables au rassemblement de colonies de Mammifères marins amphibies.
Écotypen.m. (du grec [oikos] = maison ; et [typ-] = modèle). Sous-division d'une espèce, population ayant acquis dans un milieu donné des caractéristiques particulières.
Écholocationn.m. (du grec [êkho] = écho, rumeur ; et du latin [locat-] = placé, disposé). Principe qui permet de connaître l'environnement par analyse des ondes reçues après leur réflexion sur un objet.
Collagènen.m. (du grec [coll-] = gomme, colle ; et [gen-] = naissance, origine). Famille de protéines fibreuses, insolubles et d'une grande résistance à l'étirement. Elle est considérée comme caractéristique des animaux et constitue l'essentiel du tissu conjonctif. Chez les Vertébrés, c'est la trame des tissus osseux, du cartilage, des muscles... Chez les Echinodermes, elle est à la base du Tissu Conjonctif Mutable (MCT : Mutable Collagenous Tissue) dont les propriétés mécaniques varient sous stimulation nerveuse. Chez les Spongiaires : la spongine présente chez les Démosponges est une forme particulière de collagène.
Branchiostégaladj. (du grec [bragkhi-, brankhi-] = nageoire, ouïes des poissons ; et [stego] = couvrir, protéger). Se dit : - d'une épine située sur le côté de la carapace d'un crustacé ; - d'une membrane située en arrière de l'opercule de certains poissons ; - d'un type d'organe respiratoire à la structure intermédiaire entre branchie et poumon vrai.
Benthologien.f. (du grec [bentho-] = fond, profondeur ; et [-logos] = discours, raison). Science se rapportant à l'étude de la vie aquatique qui se situe sur les fonds marins ou dulçaquicoles.
Ægagropilen.m. (du grec [aigagros] = chèvre sauvage, chamois ; et [pilos] = feutre, laine). A l’origine, ce terme désigne une boule de poils ou de fibres qui se forme dans l'estomac des ruminants par léchage. Par analogie, le même nom a été attribué aux balles brunes, de la taille d'une balle de ping-pong ou de tennis, formées par le ressac des vagues à partir de feuilles de posidonies en décomposition, à l'automne ou en hiver.
Strobilisation(Strobilisation ou strobilation) n.f. (du grec [strobil-] = objet en forme de toupie). Mode de multiplication asexuée par formation d'éléments empilés, qui donne des méduses chez les Cnidaires.
Accoren.m. (du néerlandais [schor] = escarpé). Zone de rupture entre une vasière et un chenal, ou entre une roche et du sable. Egalement zone de rupture de pente entre le bord du plateau continental, vers 200 m, et les fonds abyssaux. Il s'agit alors d'une côte abrupte et rocheuse le long de laquelle les profondeurs augmentent rapidement et pouvant être serrée de près par les navires.
Abdomenn.m. (du latin abdomen (même sens) avec [abdo] = séparer, dissimuler). Partie du corps de l'être humain (le `ventre`) ou de certains animaux. On trouve ainsi un abdomen chez les Arthropodes (partie postérieure du corps ou opisthosome), chez les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, chez les poissons...
Bipenné(Bipenné, bipinné) adj. (du latin [bi-] = deux ; et [pinna] = plume). Divisé en deux parties semblables à des plumes.
Épilithe(Épilithe, épilithique) adj. et n.m. (du grec [epi] = sur, dessus ; et [lithos] = pierre). Se dit d'un organisme vivant à la surface d'une roche ou d'un substrat dur (ex : du corail). On dit aussi qu'il s'agit d'un épilithe. Ex : les lichens sont des épilithes.
Itéropare(Itéropare, itéroparité) adj. et n.f. (du latin [iterare] = recommencer ; et [parere] = enfanter). Se dit d'une espèce dont les femelles peuvent se reproduire plusieurs fois au cours de leur vie. L'itéroparité est donc une stratégie de reproduction. Ex. : la plupart des mammifères, dont l'être humain, sont itéropares. Opposé : semelpare, semelparité.
Amibocyte(Amibocyte ou amoebocyte) n.m. (du grec [ameibein] = changer, échanger, alterner ; et [kuto-, cyto-] = enveloppe). Chez les Spongiaires, il s'agit d'une cellule mobile et de forme indéfinie, se déplaçant dans la couche gélatineuse de l’éponge (la mésoglée). Les amibocytes se déplacent et remplissent différentes fonctions : elles absorbent et digèrent les aliments provenant des choanocytes, puis transportent les nutriments vers les autres cellules. Les amibocytes peuvent aussi donner naissance à différents types de cellules plus spécialisées (cellules contractiles, cellules reproductrices par exemple).
Épipélagiqueadj. (du grec [epi-] = au-dessus ; et [pelago-] = la pleine mer, le grand large). Relatif à la zone océanique située entre la surface et 200 mètres environ.
Épilletn.m. (diminutif d'épi). Botanique : élément de base d'une inflorescence composée, chez certaines familles de végétaux (Cypéracées et Poacées, ou graminées).
Épibiosen.f. (du grec [epi] = dessus ; et [bio] = vie, existence). C'est le fait qu'un être vivant vive sur un autre être vivant.
Épibionten.m. et
adj. (du grec [epi] = dessus ; et [bio-] = vie, existence). Organisme qui vit sur un autre être vivant.
Épitoquien.f. (du grec [epi] = au dessus ; et [toko-] = action d’engendrer ou de mettre bas). Transformation subie par les Annélides polychètes au moment de la reproduction. Se manifeste par le développement des parapodes et de soies très longues qui permettent le passage de la vie benthique à la vie pélagique.
Éventn.m. (du latin [ventus] = le vent). Orifice situé sur la tête des Cétacés. Il est simple chez les Odontocètes (ex. Dauphin) et double chez les Mysticètes (ex. Baleine). Cet organe remplace les narines. Il assure les échanges gazeux au cours de la ventilation. Lors de l'expiration, on peut voir un souffle puissant. Il est en relation directe avec les poumons, via la trachée. L'évent est également impliqué dans l'écholocation. Chez les poissons cartilagineux (raies et requins), on trouve parfois ce mot en synonyme de spiracle et les évents servent à la respiration de l'animal. Ils se trouvent derrière les yeux chez les raies et entre l'œil et la première fente branchiale chez les requins.
Épizoairen.m. (du grec [epi-] = sur, au dessus ; et [-zo) = animal). Etre vivant qui vit sur un animal.
Étaminen.f. (du latin [stamen] = trame, fil). Chez les Plantes à fleurs, organe reproducteur mâle. Il est composé d'un filet terminé par une anthère dans laquelle se forment par méiose, les grains de pollen.
Gamèten.m. (du grec [gam-] = mariage). Cellule sexuelle : spermatozoïde, pollen ou ovule, haploïde donc qui résulte de la méiose.
Imposexen.m. Phénomène au cours duquel on observe, chez des femelles, une masculinisation des organes sexuels (ex. développement du pénis) ce qui entraîne la stérilité. Certains produits chimiques (pesticides tributylétain) sont en cause et provoquent des perturbations endocriniennes à l'origine des modifications du phénotype sexuel. Les principaux animaux chez lesquels ce phénomène a été mis en évidence sont les Gastéropodes marins, les Poissons, mais aussi les Tortues.
Inflorescencen.f. (du latin [infloresco] = se couvrir de fleurs). Botanique : ensemble des fleurs regroupées sur le même axe d'une plante. Chez les Angiospermes, selon que l'apex est occupé ou non par une fleur, l'inflorescence est dite définie (ou centrifuge) ou bien indéfinie (ou centripète). Dans ce groupe, les types essentiels d'inflorescences sont : le capitule, le corymbe, la cyme, l'épi, la grappe et l'ombelle.
Œstrusn.m. (mot latin dérivé du grec [oistros] = fureur). Chez les mammifères, c'est la période durant laquelle la femelle est fécondable. Par extension, ensemble des phénomènes physiologiques et comportementaux se rapportant à cette période du cycle qui précède et/ou accompagne l'ovulation. Synonyme : chaleurs.
Involucellen.m. (du latin [involucrum] = enveloppe ; et suffixe [-elle], diminutif. Soit : petite enveloppe) Botanique : ensemble de petites bractées, libres ou soudées ensemble, disposées à la base d'une inflorescence, notamment chez les Ombellifères. Petit involucre secondaire dans une ombelle composée.
Mésogléen.f. (du grec [meso-] = milieu, moyen ; et [gloios] = glu). Chez les Spongiaires et les Cnidaires, matrice extracellulaire contenue entre l'ectoderme et l'endoderme. Elle est riche en collagène hydraté et contient plusieurs types de cellules dispersées. Ce n'est pas un feuillet embryonnaire.
Métacercairen.f. (du grec [meta] = après, à la suite ; et [kerkos] = la queue). Stade larvaire enkysté des vers Plathelminthes parasites de la classe des Trématodes digènes. Ce stade vient après le stade cercaire. Ces Plathelminthes parasites présentent un cycle complexe qui fait appel à deux et même trois hôtes successifs :l'œuf éclot en une larve qui va infester un premier hôte et s'y multiplier de façon asexuée en donnant un grand nombre de larves dites cercaires (pourvues d'une queue) ;ces larves mobiles, par des stratégies variées, partent infester un deuxième hôte où elles s'enkystent en donnant les métacercaires : stade larvaire immobile, dépourvu de queue et protégé par une paroi dure ;les métacercaires sont ingérées en même temps que leur hôte intermédiaire par un prédateur, dans lequel après `digestion` de leur coque, elles accomplissent leur métamorphose finale et peuvent à leur tour se reproduire par voie sexuée, bouclant ainsi le cycle vital.
Palléaladj. (du latin [pallium] = manteau). Qui concerne la cavité formée par le manteau chez les Mollusques (la cavité palléale). Chez les Bivalves : l'empreinte palléale est la trace laissée par les bords du manteau à l'intérieur de la valve. On appelle aussi ligne palléale cette fine trace laissée par les muscles du manteau et qui borde la face interne des valves. Le sinus palléal est une invagination dans la ligne palléale. Il correspondant à l'empreinte d'un siphon rétractile permettant les mouvements d'eau.
Œil composén.m. Œil avec un grand nombre de structures élémentaires comprenant chacune un système optique et un ensemble de cellules sensorielles. Se rencontre chez les Arthropodes.
Tactisme(ou taxie) n.m. (du grec [tactos] = réglé, ordonné, commandé). Chez un organisme, réaction ou comportement induits, provoqués, dirigés par les éléments du milieu. Le phototactisme est lié à la lumière, le géotactisme à la gravité, le thermotactisme est lié à la chaleur, le halotactisme est une réaction au sel, etc.
Phototropismen.m. (du grec [photos] = lumière ; et [tropos] = direction). Capacité d'un organisme à s'orienter par rapport à la lumière. Lorsque l'organisme se tourne vers la source lumineuse, il s'agit de phototropisme positif. Lorsqu'il se tourne dans la direction opposée à la source lumineuse, il s'agit de phototropisme négatif. On rencontre des réactions de phototropisme chez certains végétaux, le plancton, certains papillons...
Pinacocyten.m. (du grec [pinaco-] = planchette, tablette ; et [kuto-, cyto-] = enveloppe). Chez les Spongiaires, les pinacocytes sont des cellules ectodermiques de forme aplatie, jointives, qui constituent la couche cellulaire externe et la bordure des canaux inhalants.
Pinacodermen.m. (du grec [pinaco-] = planche, tablette ; et [derma] = peau). Chez les Spongiaires, couche cellulaire externe continue formée de pinacocytes.
Plaque(s) anchorale(s)(du latin [ancora] ou [anchora] = ancre). Chez les holothuries, plaques présentes dans l'épiderme qui soutiennent des spicules en forme d'ancre.
Saumâtreadj. (dérivé du mot saumure -du latin [sal] = sel ; et [muria] = eau salée- ; plus le suffixe [-âtre] signifiant `un peu`, `pas tout à fait`). Se dit d'une eau dont la salinité est inférieure à celle de l'eau de mer (moyenne de 35 g/l) qui résulte du mélange d'eau de mer et d'eau douce.
Tétrasporocysten.m. (du grec [tetra] = quatre ; [spor-] = ensemencement ; et [kustis, cystis] = vésicule, poche). Chez de nombreuses algues rouges (Rhodophycées), organe reproducteur qui produit quatre spores.
Viviparen.m. et adj. (du latin [vivus] = vivant et [par-] = enfanter). Se dit d’un animal dont les petits viennent au monde entièrement formés, après s'être développés dans l'utérus de la mère, nourris par le cordon ombilical. Se dit également d'un végétal dont les graines germent sur la plante mère en utilisant les ressources nutritives de cette dernière. Ensuite, c'est une plantule qui tombe au sol et non un fruit.
épilithique(Épilithe, épilithique) adj. et n.m. (du grec [epi] = sur, dessus ; et [lithos] = pierre). Se dit d'un organisme vivant à la surface d'une roche ou d'un substrat dur (ex : du corail). On dit aussi qu'il s'agit d'un épilithe. Ex : les lichens sont des épilithes.
Zoïdocysten.m. (du grec [zoo-] = animal); et [kustis, cystis] = vésicule). Botanique : organe reproducteur des Phéophycées produisant des cellules flagellées (spores ou gamètes). Selon la phase du cycle vital, on parlera de sporocyste ou de gamétocyste.
Zéro biologiqueConcept défini arbitrairement lors de la subdivision en étages des peuplements méditerranéens (zonation écologique). La ligne de contact entre les organismes médiolittoraux (parfois immergés, parfois émergés) et les organismes infralittoraux (jamais à l'air libre) a été définie comme étant le zéro biologique. Ce sont les organismes qui définissent l'emplacement de ce `zéro` d'où son nom de zéro biologique.
Hétéromorphe(Di ou Hétéromorphe ) adj. (du grec [di] = deux ou [hetero-] = autre ; et [morph-] = forme). S 'applique à un cycle de développement, celui d’une algue par exemple, où les différentes générations qui se succèdent ont des morphologies différentes.
œciostome(Ooéciostome ou œciostome) n.m. (de oécie ou ooécie = logette contenant les œufs et [-stoma] = bouche, ouverture). Chez les Bryozoaires Cyclostomes, tube calcaire (péristome) appartenant à la zone d'incubation (gonozoïde), entourant l’ooéciopore. Il permet la communication avec l'extérieur et l'expulsion des larves matures.
Véligère(larve) adj. et n.f. (du latin [velum] = voile ; et [gero] = porter). Stade larvaire des Mollusques en forme de toupie caractérisée par une couronne de cils dont les mouvements permettent la nage et donne l'impression d'un voile qui ondule. On peut dire une larve véligère ou une véligère.
Tétrasporophyten.m.(du grec [tetra] = quatre ; [spor-] = ensemencement et [phyt-] = végétal). Chez les Thallophytes, au cours du développement, organisme qui porte les tétraspores issues de la méiose.
Tégumentn.m. (du latin [tegumentum] = ce qui couvre, ce qui enveloppe). Ensemble des tissus constituant le revêtement externe d'un organisme vivant. Ce peut être de l'épiderme, des poils, des plumes, des écailles, de la chitine ou toute autre formation organique.
Tétrasporen.f. (du grec [tetra] = quatre ; et [spor-] = ensemencement ). Botanique (algues principalement) : produit dans les tétrasporocyste, une tétraspore est un ensemble de 4 spores, cellules végétales haploïdes issues de la méiose.
Téléoconquen.f. (du préfixe grec [têle] = au loin, à distance ; et [conkh-] = coquille). Chez les Gastéropodes, partie de la coquille qui suit directement la protoconque (celle-ci étant partie initiale héritée de la période larvaire de l'animal).
Téléplaniqueadj. (Etymologie douteuse : terme probablement dérivée du préfixe grec [têle] = au loin, à distance ; et [planct] = errer, flotter). Qualifie les larves capables de subsister plusieurs mois dans le plancton, soit grâce à des réserves vitellines importantes (lécithotrophie), soit en se nourrissant dans l'environnement immédiat (planctotrophie). Ces larves à longue vie planctonique assurent une vaste dispersion à l'espèce.
Résiliencen.f. de l'anglais resilience : c'est la résistance (mécanique) d'un matériau, la capacité à résiabsorber les chocs, à rebondir. Dans le domaine de la biologie, on utilise ce mot pour désigner l'aptitude d'une population, d'une espèce, d'un écosystème à se reconstituer et à récupérer ses effectifs initiaux après une perturbation. On évalue la capacité de résilience en combinant divers facteurs dont le temps de doublement de population, le taux de croissance, l'âge à maturité, etc. Pour un organisme isolé, c'est la capacité de réparation ou de régénération après un choc, un stress, un accident.
Réceptaclen.m. (du latin receptaculum, provenant du verbe [recipere] = recevoir). Botanique : chez les algues, portion du thalle où sont regroupés les conceptacles (cavités dans lesquelles se forment les éléments reproducteurs).
Sétigèreadj. (du latin [saeta, seta] = soie de porc, de sanglier ; et [gero] = porter). Qualifie un organe porteur de soies.
Sériéadj. (du latin [series] = file, rangée). En séries.
Sépalen.m. Mot construit à partir du grec [s(k)ep-] = protection, et [petalon] = pétale. Les sépales sont des feuilles transformées, souvent de couleur verte (mais elles peuvent aussi ressembler aux pétales), qui chez une fleur, forment le calice supportant la corolle.
Tétractinen.m. ou
adj. (du grec [tetra-] = quatre ; et [aktis] = rayon). Caractérise un spicule de Spongiaire, dont la structure spatiale se déploie selon 4 axes et 4 branches.(Voir aussi diactine, triactine, hexactine, …)
Tépalen.m. Mot construit par anagramme de « pétale ». Les tépales sont des pièces florales (feuilles transformées) qui peuvent être des sépales et/ou des pétales, et qui forment le périanthe entourant les organes reproducteurs de la fleur (étamines et pistil).
pétalode(Pétale ou pétalode) n.m. (du grec [petalon] = feuille, pétale). Echinodermes : les lignes d'émergence des pieds ambulacraires dessinent sur la face aborale des Oursins irréguliers des pétales ou pétalodes.
Réticuléadj. (du latin [reticulum] = petit filet). Qualifie toute structure en réseau (dont les fibres s'intersectent en formant des mailles).
Rémigen.f. (du latin [remigium] = rame). Grande plume des ailes chez les Oiseaux, qui leur permet de voler.
Pédicellaireadj. parfois utilisé comme n.m. (du latin [pedis]= pied ). Structure caractéristique des Echinides et des Astérides ; le pédicellaire a la forme d'une pince à sucre et sert au nettoyage du tégument et à la défense de l’individu.
Pédicellen.m. (du latin [pedis] = pied). Petit pied.
Pétale(Pétale ou pétalode) n.m. (du grec [petalon] = feuille, pétale). Echinodermes : les lignes d'émergence des pieds ambulacraires dessinent sur la face aborale des Oursins irréguliers des pétales ou pétalodes.
Péricarde(Péricarde, péricardique) n.m. et adj. (du grec [peri-] = autour de ; et [kardia] = le cœur). Le péricarde est une membrane fine, bi-couche, formant enveloppe autour de l'ensemble du cœur, à l'intérieur de la cavité thoracique. Son rôle est de protéger le cœur des agressions, qu'elles soient virales, bactériennes ou bien résultantes d'un choc violent. Ce qui concerne le péricarde est dit péricardique.
Péristomiumn.m. (du grec [peri-] = autour de ; et [stoma] = bouche. Donc, autour de la bouche). Chez les Annélides Polychètes, c'est la partie postérieure de la tête. Proche de la bouche, le péristomium porte les palpes et les cirres tentaculaires.
Pétiolen.m. (du latin [petiolus] = petit pied). Partie rétrécie qui supporte le limbe de la feuille et le relie à la tige. (Synonyme : pédoncule).
péricardique(Péricarde, péricardique) n.m. et adj. (du grec [peri-] = autour de ; et [kardia] = le cœur). Le péricarde est une membrane fine, bi-couche, formant enveloppe autour de l'ensemble du cœur, à l'intérieur de la cavité thoracique. Son rôle est de protéger le cœur des agressions, qu'elles soient virales, bactériennes ou bien résultantes d'un choc violent. Ce qui concerne le péricarde est dit péricardique.
Pédivéligèreadj. (du latin [pedis] = pied ; [velum] = voile ; et [gero] = porter). Mollusques : qualifie un stade de développement et des organismes qui se déplacent sur le substrat grâce à un pied ou un substitut. Chez les mollusques ayant un stade planctonique, le stade pédivéligère suit le stade véligère et marque le moment où la larve passe d'une vie dans la colonne d'eau à une vie benthique.
Pédieux(se)adj. (du latin [pedis] = pied). Qui appartient au pied.
Pédipalpen.m. (du latin [pedis] = pied ; et [palpo] = tâter, toucher). Appendice pair des Chélicérates fixé sur le céphalothorax et encadrant la bouche. On le nomme également patte mâchoire ou palpe maxillaire ou maxillipède. Cet appendice sert à la palpation. Chez les mâles, il joue un rôle dans la reproduction sexuelle. Cet appendice est peu développé chez les Hydracariens.
Symphorismen.m. (du grec [sym-] = avec, ensemble ; et [-phor] = porter). Désigne un type de relation inter-spécifique dans laquelle un organisme vit durablement sur un hôte (fixé ou non) qui lui sert de substrat, sans qu'il y ait apparemment ni gêne ni bénéfice pour aucun des deux participants à cette symbiose. Exemple : le gobie nain corallicole et son hôte Cnidaire.
Eolidienn.m. (du nom d’Éole, dieu grec du vent, probablement en rapport avec le mouvement des cérates sur le dos de ces espèces). On trouve également Aéolidien. Le groupe artificiel des éolidiens englobe les espèces de Nudibranches présentant généralement de longues papilles (les cérates) fixées sur le dos.
Epizoochorien.f. (du grec [epi-] = sur, au dessus ; [zoo] = animal ; et [khoris] = à part, séparément, d'où dispersion). Transport externe des semences végétales (graines, fruits) par des animaux. Ce transport peut être involontaire de la part de l'animal. Par exemple, certaines graines possèdent des crochets ou des aiguillons afin de rester accrochées aux pelages, toisons et plumages passant à proximité immédiate de la plante-mère. Ces graines pourront ensuite tomber plus loin, au gré des déambulation de leur hôte, et germer. Le transport peut également être volontaire de la part de l'animal. Par exemple dans le but d'emmagasiner une réserve de nourriture. Les graines peuvent ainsi tomber durant le transport et germer. Ou bien être stockées ou enterrées par l'animal pour une consommation future. Si celui-ci oublie la localisation ou l'existence de sa réserve ou bien meurt, les graines ont la possibilité de germer.
Encroûtantadj. (du latin [in] = dans ; et [crusta] = croûte, écaille). Même origine que incrustant. Qui forme des structures ou édifices d'aspect croûteux, souvent durs et compacts, parfois de grande étendue.
Endémiqueadj. (du grec [endemo-] = originaire d'un pays, indigène). Qui est localisé de façon caractéristique dans une région.
Endocarpen.m. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [karpos] = fruit, graine. Donc `le fruit à l' intérieur`). Botanique : partie du fruit provenant de l'épiderme interne des carpelles (parties des fleurs qui se transformeront en fruits après fécondation). Par exemple, la membrane de l'endocarpe constituera le noyau d'une cerise ou l'écorce en bois de la noix. Tuniciers : chez certaines Ascidies (Pyuridés, Styelidés...), les endocarpes se trouvent sur la face interne du manteau, au niveau de l'atrium. On connaît encore mal la destination de ces vésicules pariétales et l'on suppose qu'elles jouent un rôle dans la reproduction.
Endocysten.m. francisation du mot anglais
endocyst (du grec [endo-] = à l’intérieur ; et [kustis, cystis] = vésicule, poche). Dans une colonie de Bryozoaires, c’est la partie interne, non rigide, de la paroi de la logette ou cystide. L'endocyste est composé d'une couche externe de cellules qui sécrètent l’ectocyste et d'une couche interne faite de fibres musculaires.
Endocèlen.m. (du grec [endo-] = intérieur ; et [koilos] = creux, ventre). Chez les Zoanthaires, l'endocèle est l'espace délimité par la paroi externe et une paire de mésentères. Synonyme : loge. Les chambres interposées entre deux paires voisines sont des exocèles ou interloges.
Endolitheadj. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [lith-] = pierre). Se dit d'un organisme se développant à l'intérieur d'une roche ou d'un substrat dur.
Endofaunen.f. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [fauna] = du nom du dieu latin Faunus, génie champêtre, dieu de la fécondité des troupeaux et des champs). Ensemble des animaux marins benthiques vivant à l’intérieur du substrat (vase, sable...).
Endoparasiten.m. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et parasite). Parasite vivant à l'intérieur de l'hôte parasité. Contraire : ectoparasite.
Enzymen.f. (du grec [en] = dedans ; et [zumo-] = levain). Protéine qui catalyse les réactions chimiques dans les cellules. Il existe aussi des enzymes produites par les cellules, mais qui sont actives à l'extérieur comme les enzymes digestives.
Endosymbiotiqueadj. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [symbiosis] = vie en commun). Se dit d'une relation symbiotique dans laquelle un des organismes, l'endosymbionte, vit à l'intérieur des tissus ou des cellules de l'hôte. Citons comme exemple la relation entre coraux tropicaux et zooxanthelles (les endosymbiontes).
Endopétaleadj. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [petalon] = feuille, pétale). Chez les Oursins irréguliers, qualifie la partie du test située à l'intérieur d'une aire délimitée par l'extrémité des « pétales » dessinés par les zones ambulacraires.
Endosqueletten.m. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [skeleto-] = momie, squelette). Squelette interne, par exemple osseux chez les Vertébrés ou bien formé de plaques calcaires chez les Astérides... par opposition au squelette externe comme la carapace des Arthropodes.
Endostylen.m. (du grec [endo-] = à l'intérieur ; et [styl-] = colonne, d'où objet en forme de tige). Il est présent chez les Urocordés, Céphalocordés. Il est également appelé gouttière hypopharyngienne. C'est en effet une gouttière étroite et profonde, à bords épais, ciliés et glandulaires. L'endostyle sécrète un mucus qui agglomère les particules en suspension formant ainsi un cordon qui est acheminé jusqu'à l'œsophage.
Pélagiqueadj. (du grec [pelago-] = haute mer, large). Qui vit en pleine eau.
Pélécypoden.m. (du grec [pelecys] = hache ; et [pod-] = pied, patte = qui a le pied en forme de hache). Mollusque bivalve à pied fouisseur.
Pérenne(ou pérennant) adj. (du latin [perennis] = qui dure plus d'un an). Qualifie un être vivant (ex : une plante) qui vit au moins durant deux ans, mais généralement plusieurs années.
Péréion n.m. (du grec [peraio] = transporter). Partie moyenne du corps des Crustacés et Arthropodes correspondant au thorax qui porte les pattes mâchoires et les pattes marcheuses.
Péréioniten.m. (du grec [peraio] = transporter ; et le suffixe [-ite] indiquant le membre d'un groupe, la partie d'un tout). Chez les Arthropodes, segment appartenant au péréion (thorax). Les périonites portent les appendices thoraciques ou péréiopodes, parfois appelés génériquement `pattes marcheuses`.
Périanthen.m. (du grec [peri-] = autour de ; et [anth-] = fleur). En botanique, le périanthe est l’ensemble des pièces non sexuées entourant les organes reproducteurs d’une fleur (étamines et pistil). Le périanthe comprend le calice (les sépales) et la corolle (les pétales).
Péréiopoden.m. (du grec [peraio] = transporter ; et [pod-] = pied). Patte mâchoire ou patte marcheuse des Crustacés.
Périprocten.m. (du grec [peri] = autour de ; et [proct-] = anus). Zone entourant l’anus des Echinodermes.
Périsarcn.m. (du grec [peri] = autour de ; et [sarco-] = chair). = périderme. Chez les Hydrozoaires, squelette chitineux externe sécrété par l'ectoderme.
Périostracumn.m. (du grec [peri ] = autour de ; et [ostrakon] = coquille). La plus externe des trois couches de la coquille d'un Mollusque. Cette couche cornée est formée de conchioline.
Péridermiqueadj. (du grec [peri-] = autour de ; et [derme] = peau). Couche cellulaire superficielle et embryonnaire de certains organismes.
Péristomen.m. (du grec [peri] = autour de ; et [stoma] = bouche). Région située autour de la bouche. Chez certains Bryozoaires (Cheilostomes Ascophores), ce péristome prend la forme d’un bourrelet calcifié s’érigeant parfois en tube autour de l’aperture (orifice principal de la zoécie). Chez les Echinides, c’est la partie souple (membraneuse) qui entoure l’appareil buccal. Chez certains Protozoaires, c’est l’entonnoir cilié par où la cellule absorbe sa nourriture (par phagocytose).
Péristaltismen.m. (du grec [peristaltikos] = qui peut comprimer en se contractant, mot composé de [peri-] = autour de ; et [stellein] = amener à soi). Ensemble des contractions musculaires permettant la progression du contenu d'un organe creux à l'intérieur de ce même organe. Exemple : les mouvements de constriction de l'œsophage qui font descendre les aliments dans l'estomac.
Péristomien.f. (du grec [peri] = autour de ; et [stoma] = bouche). Chez certains Bryozoaires (Cheilostomes Ascophores) où existe un péristome surélevé, la péristomie est l'espace tubulaire délimité par le bourrelet calcifié et situé au-dessus de l'aperture operculée (l'orifice par lequel sort le lophophore). Cet espace tubulaire s'ouvre frontalement vers l'extérieur et parfois aussi latéralement, via un spiramen.