Copie de `Doris - faune et flore Subaquatiques`
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Doris - faune et flore Subaquatiques
Catégorie: Faune et Flore > Subaquatique
Date & Pays: 21/11/2021, FR
Mots: 1316
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Ligulen.f. (du latin [li(n)gula] = petite langue (de terre), dimin. de [lingua] = langue, languette). Botanique : petite languette membraneuse (parfois une rangée de poils) située à la jonction de la gaine foliaire et du limbe des feuilles. La ligule sert à prévenir le pourrissement du végétal en déviant les gouttelettes d'eau. Le mot ligule désigne aussi la corolle aux pétales soudés entre eux (reste donc un pétale unique) et en forme de languette, chez certaines fleurs. Zoologie : espèce de ver plathelminthe, parasite de l'intestin des poissons et des oiseaux.
Ligninen.f. (du latin [lignum = bois). C'est un corps dur qui confère au bois sa dureté et sa rigidité. Elle est déposée dans la paroi des cellules végétales où elle englobe les microfibres de cellulose.
Limnivore(ou limivore) adj. (du grec [limno] = marais, étang ; et du latin [vorare] = avaler, engloutir). Se dit d'un animal qui se nourrit à partir de matières organiques présentes dans la vase, le sable.
Limben.m. (du latin [limbus] = marge, frange). En Botanique, il s'agit de la partie, généralement large, de la feuille, partie située à la suite du pétiole. C'est aussi le bord supérieur d'une corolle, d'un calice. En Zoologie, le terme désigne dans une coquille bivalve, la circonférence des valves, depuis le disque jusqu'au bord. C'est également un terme usité en Mathématique, en Astronomie, en Médecine, en Théologie…
Lipophileadj. (du grec [lipos] = graisse ; et [philos] = amour, ami). Se dit d'une substance qui retient les matières grasses. Par extension, se dit aussi d'une substance qui est très soluble dans les corps gras.
Limicoleadj. (du latin [limus] = fange, boue ; et [-colo] = habiter, séjourner). Se dit d'animaux qui vivent dans la vase ou qui y cherchent leur nourriture. Ornithologie : La famille des oiseaux limicoles regroupe des petits échassiers Charadriiformes (huîtriers, échasses, pluviers, bécasses, bécassines, bécasseaux, ect.) qui vivent en marécages et zones humides.
Sphacèlen.m.(du grec [sphakelo-] = gangrène sèche, carie). Cellule initiale apicale chez les Algues brunes ; ce terme est également utilisé en médecine : il désigne une gangrène qui occupe toute l'épaisseur d'un membre.
Sphérulen.f. (du latin [sphaerula] = petite sphère). En biologie, inclusion intracellulaire sphérique, généralement dense.
Spiculationn.f. (d'après le mot spicule). Terme général pour décrire les différents caractères (formes, dimensions) des spicules d'une éponge.
Spermiducten.m. (du grec [spermo-] = graine ; et [duct-] = conduit). Canal de l'appareil sexuel mâle dans lequel circulent les spermatozoïdes.
Spiculen.m. (du latin [spiculum] = pointe, dard, flèche). Désigne une structure organique en forme d’aiguille. Spongiaires : les spicules sont les petites structures épineuses, de nature siliceuse ou calcaire, qui forment le squelette des éponges. Échinodermes : le terme désigne également des structures minérales de formes variées disséminées sous le tégument des concombres de mer Cnidaires : on dénomme aussi ainsi que les éléments squelettiques trouvés chez les gorgonaires et certains alcyonaires. (Synonyme : sclérite). Mollusques : insérés dans l'épiderme de certains Nudibranches, les spicules se nomment caryophyllidia. En Ornithologie, le terme désigne les excroissances écailleuses de la face interne des serres de certains oiseaux de proie, facilitant la prise de proies glissantes.
Spiculeux(euse)adj. (du latin [spiculum] = dard, pointe). Muni ou contenant des spicules.
Spinulen.f. (diminutif du latin [spina] = épine ; donc : petite épine) Les spinules sont de petites épines que l'on trouve sur des espèces végétales ou animales et qui les protégent des agressions extérieures.
Spiniformeadj. (du latin [spina] = épine ; et [forma] = configuration). En forme d'épine.
Spirocysten.m. (du grec [speira] = enroulement en spirale ; et [kustis, cystis] = vésicule, poche). Parfois utilisé (à tort) comme synonyme de cnidocyste, ce terme désigne un type de cellule munie d'un filament dépourvu de crochets, enroulé à l'intérieur d'une vésicule. Ce filament se termine par un `bouton` aux propriétés adhésives, et comme le cnidocyste il se dévagine sous l'action d'un stimulus mécanique ou chimique.
Spiraclen.m. (du latin [spiraculum] = soupirail, ouverture). On peut également parler d'organe spiraculaire et en baptiser l'ouverture `pore`. Il s'agit d'un organe muni d'un orifice assurant la communication entre la cavité sous-operculaire et le milieu ambiant. - Chez les requins, les spiracles se situent entre l'œil et la première fente branchiale (et l'organe est généralement en forme de poche). - Chez les raies, ils se trouvent derrière les yeux (l'organe est en forme de tube). On trouve parfois le mot `event` pour désigner cet organe chez les Chondrichtyens mais ce terme est à réserver aux cétacés.
Spiramenn.m. (du latin [spiramen] = soupirail, ouverture). Ouverture permettant généralement à l'air de passer. Désigne généralement les fosses nasales, les narines... Chez les Bryozoaires : perforation dans la région frontale-proximale de la zone buccale (péristome) et donnant accès à la péristomie. Le spiramen est formé par une fissure labiale dont les bords se sont ressoudés, sauf au niveau de l'ouverture.
Sponginen.f. (du grec [spoggo-, spongo-] = éponge). Forme particulière de collagène dispersée dans le parenchyme ou structurée en fibres larges chez les Démosponges.
Sporen.f. (du grec [spora] = ensemencement, semence). Cellule ou organe pluricellulaire de reproduction ou de multiplication végétative, engendrant directement un nouvel individu, sans fécondation obligatoire. Les spores participent aux cycles de vie des algues, des plantes, des champignons, des bactéries et de certains protozoaires. Suivant ces groupes, il existe différents types de spores, celles-ci pouvant être, asexuées (ex: annellospore) ou sexuées (oospores, ascospores), mobiles (ex: zoospores, planospores) ou non (ex: aplanospores, conidies).
Spiren.f. (du grec [speira] = enroulement en spirale). Ensemble des tours de la coquille des Gastropodes ; on exclut souvent le dernier tour, ce qui permet d'opposer le développement de celui-ci au reste de la spire.
Spirastern.m.( du grec [speira] = enroulement ; et [aster] = étoile). Nom d’une forme de spicules chez les Spongiaires, en forme de tige épineuse dont l'axe s'enroule en spirale.
Soren.m. (du latin [sôro-] = tas, monceau). Groupe d'organes reproducteurs (sporocystes ou gamétocystes) à la surface d'un thalle.
Solen.f. (du latin [solea] = sandale, sabot). Chez les Mollusques Gastéropodes : « pied » musculeux, large, plat et développé. Se dit aussi de la face ventrale des Holothurides, ainsi que de la zone de fixation au substrat chez les Ascidiacés, les Bryozoaires, les anémones...
Soien.f. (du latin [saeta] = soie de porc, de sanglier, poils du bouc, crinière du cheval...). Chez certains Mammifères : poil dur mais néanmoins flexible. Chez d'autres organismes (Arthropodes, Annélides...) : structure en forme de poil mais ayant une origine non épidermique.
Spongivoreadj. (du grec [spoggo-, spongo-] = éponge et ; et [vorare] = avaler, engloutir). Qui se nourrit d'éponges.
Sporangen.m. (du grec [sporo-] = ensemencement ; et [aggo-, ango-] = vase, urne, coffre). Botanique : organe spécialisé des végétaux Embryophytes (= Cormophytes : `plantes à tige`) qui produit et renferme les spores, cellules reproductrices de certains végétaux.
Sommitaladj. (du latin [summus] = le plus élevé). Désigne le sommet, la partie terminale la plus haute.
Sous-ombrellen.f. Partie inférieure concave de l'ombrelle des Méduses. Elle tapisse la cavité dans laquelle pend le manubrium.
SneakersTerme dérivé de l'anglais et signifiant « se déplacer furtivement ». Il désigne certains types de labridés mâles arborant la robe d'une femelle pour effectuer des fécondations parasites.
Slikken.f. (mot néerlandais = boue). Désigne la zone inférieure de l'estran presque toujours inondée, composée de sédiments très fins (sable, vase, boue), dépourvue de végétation mais riches en microorganismes décomposeurs (bactéries) et en organismes fouisseurs et filtreurs.
Sigille(Sigille, sigilla) n.f. (du latin [sigillum] = cachet, sceau, marque). Anatomie des Arachnides : sur le dos de certaines araignées, plaque renfoncées, parfois colorée, au point d'insertion des muscles internes.
Siphonosome(Siphonosome ou siphosome) n.m. (du grec [sipho-] = tube, tuyau ; et [soma] = corps). Chez les Siphonophores, c'est la partie du stolon sur laquelle s'insèrent les cormidies.
Sigman.m. (du grec [sigma] = la lettre sigma, primitivement en forme de C majuscule, puis S majuscule). Désigne un spicule siliceux microsclère (= de taille inférieure à 100 µ) en forme de crochet, de C, ou de S plus ou moins tordu.
siphosome(Siphonosome ou siphosome) n.m. (du grec [sipho-] = tube, tuyau ; et [soma] = corps). Chez les Siphonophores, c'est la partie du stolon sur laquelle s'insèrent les cormidies.
sigilla(Sigille, sigilla) n.f. (du latin [sigillum] = cachet, sceau, marque). Anatomie des Arachnides : sur le dos de certaines araignées, plaque renfoncées, parfois colorée, au point d'insertion des muscles internes.
Sinusn.m. (du latin [sinus] = courbe). Cavité généralement irrégulière dans un tissu ou un organe. En anatomie humaine, désigne principalement les cavités aériennes paranasales du crâne, mais le mot peut avoir d'autres applications dans ce domaine. Chez les Bryozoaires Cheilostomes, c'est l'échancrure médio-proximale, plus ou moins large ou étroite, de l’aperture (orifice de la logette) de certain Ascophores. Il correspond au débouché de la compensatrice (petite poche membraneuse ayant un rôle régulateur de la pression hydrostatique à l’intérieur du zoïde).
Siphonn.m. (du grec [siphon] = tube, tuyau). Chez les Mollusques, tube musculeux permettant de faire entrer ou d'expulser l'eau de la cavité palléale.Chez les Tuniciers, il s'agit des deux orifices présents : l'orifice buccal, inhalant, qui peut être contracté et obturé par des muscles et le siphon cloacal, orifice exhalant permettant d'expulser eau, fèces et produits génitaux.Chez les algues vertes, un siphon est une unité anatomique, généralement d'allure filamenteuse ou vésiculaire, limitée par une membrane cytoplasmique. Il est assimilable à une cellule géante pourvue d'une mince couche de cytoplasme, multinucléée, collée à la paroi, et d'une grande vacuole centrale.
Sinus(palléal) n.m. (du latin [sinus] = courbe ; et [palla] = manteau). Marque en forme d'encoche dans la ligne palléale (= limite du manteau) sur la face interne des valves de certains Bivalves. Il résulte de la présence des siphons qui se rétractent dans la coquille.
Siphonaladj. (du grec [siphon] = tube, tuyau). En relation avec le siphon. Le canal siphonal (ou encoche siphonale) est le conduit situé à l'extrémité antérieure de l'ouverture. Il reçoit et protège le siphon du Gastéropode.
Siphonoglyphen.m. (du grec [siphon] = tube, tuyau ; et [glypto-] = graver). Partie du pharynx des anémones de mer munie de rainures longitudinales. Cette partie est ciliée. Les cils propulsent l'eau dans la cavité gastro-vasculaire.
Siphonozoïden.m. (du grec [sipho-] = tube, tuyau ; et [zoo-] = animal). Chez les Cnidaires Octocoralliaires : ce type de polype n'a pas de tentacules ni muscle rétracteur et n'a pas d'organes reproducteurs. Très simple dans sa structure, c'est une sorte de siphon. Les siphonozoïdes assurent le pompage et la distribution de l'eau au sein de la colonie.
Sellen.f. (du latin [sella] = siège). Chez les poissons, large marque de couleur sur le dos, passant généralement d'un flanc à l'autre. Probablement par analogie avec le siège que l'on fixe sur le dos des quadrupèdes pour les monter ou les charger.
septula(Septules ou septula) n.m. (forme diminutive du latin [septum] = cloison). Chez les Bryozoaires, les septules sont des plaques poreuses dans les parois latérales des zoïdes. Elles permettent la communication entre les zoïdes de la colonie. Les septules peuvent être uniporeuses ou multiporeuses (et dans ce cas, synonyme : plaques en rosette).
Siphonéadj. (du grec [siphon] = tube, tuyau). Chez les végétaux, se dit de certains organismes ou organes dont la structure est composée d'un ou plusieurs siphons. Le siphon (synonymes: coenocyte, syncytium) est une unité anatomique cellulaire dépourvue de paroi interne, généralement d'allure filamenteuse ou vésiculaire, présentant plusieurs noyaux dans un cytoplasme commun. Synonyme : cœnocytique.
Segment(foliaire) n.m. (du latin [segmentum] = coupure, incision). Botanique : les segments sont les divisions d'une feuille lorsque ces divisions s'étendent jusqu'à la nervure centrale ou sa proximité.
Septules(Septules ou septula) n.m. (forme diminutive du latin [septum] = cloison). Chez les Bryozoaires, les septules sont des plaques poreuses dans les parois latérales des zoïdes. Elles permettent la communication entre les zoïdes de la colonie. Les septules peuvent être uniporeuses ou multiporeuses (et dans ce cas, synonyme : plaques en rosette).
Sessileadj. (du latin [sessilis] = qui se tient assis). En Botanique, inséré ou attaché directement au support sans être porté par un pédoncule. Opposé : pédonculé. En Zoologie, qualifie parfois la faune fixée au substrat, qui ne se déplace pas (par opposition à la faune vagile).
Senestreadj. (du latin [sinister] = gauche). Une coquille sénestre (ou senestre) désigne une spirale qui s'enroule sur la gauche depuis le sommet jusqu'à l'ouverture. Chez un poisson plat, cela signifie que c'est le flanc gauche qui porte les yeux : le poisson est couché sur son flanc droit.
Septen.m. (du latin [septum] = barrière, clôture, enceinte). Chez les Cnidaires, les septes sont les cloisons calcaires radiaires qui divisent la cavité du polypiérite (ou corallite) en plusieurs loges. Ils peuvent être libres ou fusionner avec la columelle centrale.
Sessoblasten.m. (du latin [sessilis] = qui se tient assis ; et du grec [blast-] = germe, bourgeon, pousse). Chez les Bryozoaires, bourgeon dormant (ou statoblaste) fixé au substrat avec un anneau réduit à une lame chitineuse.
Septumn.m. (du latin [septum] = cloison). Physiologie : nom donné aux cloisons, osseuses, membraneuses ou charnues qui séparent deux cavités.
scopula(Scopule, scopula) n.f. (du latin [scopulus] = petit balai). Anatomie des Arachnides : touffe de poils denses, en brosse, que l'on retrouve à l'extrémité des pattes de certaines araignées (qui généralement ne font pas de toile). Les scopules (ou scopulae) participent à l'adhérence des pattes des araignées lors des déplacements, y compris sur des parois verticales et lisses. Elle permettent également une manipulation des proies.
Scutum(Scutum, plaque scutale) n.m. (du latin [scutum] = bouclier de forme étroite et allongée). Chez les Cirripèdes, c’est l’une des pièces calcaires formant la carapace, de part et d'autre de l'ouverture operculaire. Les plaques scutales sont paires : au pluriel, on trouve ce terme sous la forme `scuta`. Chez certains Bryozoaires (Cheilostomes Anascophores), le scutum est une épine marginale du bord du cadre de l'area, aplatie et allongée, parfois ramifiée, qui vient protéger l'opésie.
Scissiparité(Scissiparité, scissipare) n.f. et
adj. (du latin [sciss-] = fendre ; et [par-] = accoucher). Mode de multiplication asexuée par lequel l'organisme se divise en deux. Un organisme capable de scissiparité est dit scissipare.
Scyphopolypen.m. (du grec [scypho-] = coupe ; et [polyp-] = poulpe, polype). Synonyme scyphistome. Forme polype des Scyphozoaires.
scissipare(Scissiparité, scissipare) n.f. et
adj. (du latin [sciss-] = fendre ; et [par-] = accoucher). Mode de multiplication asexuée par lequel l'organisme se divise en deux. Un organisme capable de scissiparité est dit scissipare.
Scopule(Scopule, scopula) n.f. (du latin [scopulus] = petit balai). Anatomie des Arachnides : touffe de poils denses, en brosse, que l'on retrouve à l'extrémité des pattes de certaines araignées (qui généralement ne font pas de toile). Les scopules (ou scopulae) participent à l'adhérence des pattes des araignées lors des déplacements, y compris sur des parois verticales et lisses. Elle permettent également une manipulation des proies.
Scalpeln.m. (du latin [scalpellum], diminutif de [scalprum] = outil tranchant, tranchet). Outil tranchant à lame fixe (ne pas confondre avec le bistouri de chirurgie dont la lame est amovible), fine et acérée. Généralement pointu, le scalpel est utilisé pour la dissection et dans divers métiers artisanaux. Chez les poissons : par extension, on nomme scalpels les lames acérées que les poissons-chirurgiens portent au niveau du pédoncule caudal.
Scapulusn.m. (du latin [scapus] = tronc ou fût de colonne ; et suffixe diminutif : -[ulus]). Chez certains Anthozoaires, la partie centrale de la colonne ou scapus présente une zone supérieure à paroi épaisse et plus lisse : le scapulus, qui peut être strié de rides longitudinales. Il n’y a pas de « fossé » nettement marqué entre scapus et scapulus, et celui-ci ne peut pas s’invaginer dans la colonne.
Scaphocériten.m. (du grec [scapho-] = vase creux, carène ; et [cerat-] = corne, soit : corne creuse). Appendice (exopodite) lamellaire de l'antenne des Arthropodes Malacostracés. Il est généralement disposé horizontalement et sert de stabilisateur natatoire. Syn. Ecaille antennaire.
Scalimétrien.f. (du francique [scala] = écaille (anglais scale) ; et du grec [mètr-] = relatif à une mesure). Méthode d'estimation de l'âge des poissons et des reptiles par observation des stries de croissances sur les écailles.
Schorren.m. (du néerlandais
schor , qui désigne un « terrain d'alluvions »). Partie haute des vasières littorales inondée par les eaux salées lors des grandes marées uniquement. Synonyme : pré-salé.
Sciaphileadj. (du grec [scia] = ombre ; et [phil-] = aimer). Qui préfère les zones peu exposées à la lumière.
Scapusn.m. (du latin [scapus] = tronc ou fût de colonne). Ce terme désigne la partie principale de la colonne ou pied, chez certains Actiniaires et Zoanthidés. Le scapus, de forme cylindrique, a une paroi épaisse et relativement rigide, parcourue de muscles longitudinaux et transversaux qui lui permettent de s’étirer ou de se rétracter à volonté. La paroi peut être ridée, cannelée, sillonnée ou lisse, et peut porter des pores (cinclides), des verrues ou des ventouses. Elle secrète parfois une cuticule épaisse qui se desquame progressivement. Lorsque le pied de l’anémone présente plusieurs parties distinctes (par exemple, dans le genre Edwardsia) le scapus est la partie centrale, dans laquelle peuvent se rétracter la partie basale ou physa d’une part, et la partie terminale ou capitulum d’autre part.
Sac polliniquen.m. Il est situé à l'extrémité du filet des étamines. Il renferme les grains de pollen. On l'appelle également anthère.
Sabulicoleadj. (du latin [sabulum] = sable ; et [colo] = habiter). Qui vit ou grandit dans le sable.
Sansouïre(Sansouïre ou sansouire) n.f. (de l'occitan sausuire). Écosystème méditerranéen, composé de plaines herbeuses à forte salinité, en transition entre la terre et la mer (par exemple sur le delta camarguais). La salinité de ces terres basses et limoneuses s'explique par le fait qu'elles sont inondées lors de très hautes marées ou artificiellement irriguées d’eau de mer. La végétation halophile qui se développe dans ces zones est très spécialisée, les plantes, comme la salicorne, étant capables de croître en excrétant le sel par les pores de leurs feuilles. Cette zone est parfois appelée aussi pré-salé, schorre ou herbu.
Sclériten.m. (du grec [sclero-] = dur). Les sclérites sont des éléments structurants, présents dans l’épiderme de certains animaux. Chez les Holothuries, les Gorgones, les Alcyonnaires, il s'agit de petits éléments calcaires (ossicules) présents dans l'ectoderme de ces animaux. Pour les Arthropodes, c'est un terme désignant génériquement les diverses pièces chitineuses du tégument externe, nommées selon leur emplacement anatomique : tergite*, pleurite*, sternite*, etc.
Scutellen.f. (du latin scutellum, diminutif de [scutum] = bouclier). Chez les tortues, il s'agit d'une excroissance sur une écaille de la carapace. Chez certains poissons, comme les Carangidés, c'est une partie externe et saillante, dure, de certaines écailles. On parle également de scutelles pour les écailles de la peau des crocodiles ou encore pour des parties cornées sur les pattes de certains oiseaux.
Scutellumn.m. (du latin scutellum, diminutif de [scutum] = bouclier). Synonyme : écusson. Chez les Insectes, c’est une pièce dorsale (sclérite) du corselet, située entre les ailes. Son développement est plus ou moins important selon les Ordres d’Insectes.
Scyphistomen.m. (du grec [scypho-] = coupe ; et [stoma] = bouche). Synonyme : scyphopolype. Polype très petit qui donne un strobile puis des méduses. Cette étape caractéristique du cycle vital donne son nom à la classe des Scyphozoaires (Cnidaires).
Schizocarpen.m. (du grec [skhizo] = fendre ; et [karpos] = fruit). Botanique. Désigne un fruit sec ou peu charnu initialement indéhiscent (qui ne peut s'ouvrir naturellement) provenant d'un pistil à plusieurs carpelles originellement soudées et qui, à maturité, se divise en plusieurs parties (les méricarpes). Synonyme : cénocarpe.
Rhizoïden.m. (du grec [rhizo-] = racine). Élément en forme de filament allongé servant à la fixation et à l'absorption des nutriments dissous dans l'eau, par exemple chez les algues.
Rhinotuberculen.m. (du grec [rhino-] = nez ; et tubercule, du latin [tuber] + diminutif [-culus] = petite bosse). Chez certains Nudibranches Doridiens, tubercule solitaire étroitement associé à chacun des rhinophores et se trouvant juste derrière celui-ci.
Rhipidoglosseadj. (du grec [rhipid-] = soufflet pour attiser ; et [gloss-] = langue). Se dit de la radula de Gastéropode dont les dents sont disposées en éventail.
Rhinophoren.m. (du grec [rhino-] = nez ; et [phor-] = porter). Tentacule pair, de formes diverses, porté sur la tête des Mollusques Opisthobranches. Les rhinophores contiennent des organes sensoriels chimiosensibles. Pour ce qui concerne spécifiquement le site DORIS, il s'agit du titre honorifique porté par les 4 ou 5 initiateurs originaux et historiques du site (peu usité)…
Rhéophileadj. (du grec [rheo-] = couler, ruisseler ; et [phil-] = qui aime). Une espèce ou un organisme est qualifié de rhéophile lorsqu'elle ou il manifeste une préférence marquée pour les environnements à fort hydrodynamisme (débit, courants, houle, mouvements de marée). Opposé : rhéophobe.
Rhéophobeadj. (du grec [rheo-] = couler, ruisseler ; et [phob-] = action de fuir, crainte). Un organisme ou une espèce rhéophobe manifeste une préférence pour les environnements calmes, peu exposés aux courants et aux mouvements de marée ou de houle. Contraire : rhéophile.
Rivulaireadj. (du latin [rivulus] = ruisseau). Qualifie les êtres vivants qui colonisent et grandissent dans les cours d'eau ou sur les berges c'est à dire dans un biotope humide.
n.f. Cyanobactérie filamenteuse.
Ripisylven.f. (du latin [ripa] = rivage, berge ; et [silva] = forêt, bois). Ensemble des formations boisées poussant sur les rives d'un cours d'eau.
Ripple-markn.f. (de l'anglais [ripple] = ride ; et [mark] = marque). Les ripple-marks sont des rides de sable, longues, relativement parallèles, régulièrement espacées, qui se forment transversalement aux courants marins et à la houle sur les fonds sableux.
Radulaireadj.(du latin [radula] = râpe, racloir). Relatif à la radula (la langue chitineuse et râpeuse de certains Mollusques).
Ramulen.m. (du latin [ramus] = branche, rameau). Botanique : petite ramification qui part du thalle.
Raphén.m. (du grec [raphis] = aiguille). Ligne saillante à la surface du corps qui ressemble à une couture, une suture ; chez les Tuniciers, c'est un sillon branchial postérieur.
Rastellumn.m. (du latin [rastellus] = râteau). Arachnides : rangée d'épines raides et robustes sur les chélicères de certaines araignées mygalomorphes. Cette série de fortes pointes sclérotisées très résistantes sert à piocher le terrain choisi pour forer le terrier des espèces terricoles.
Radiculaireadj. (du latin [radicula], diminutif de [radix] = racine). Relatif à une racine ou au système racinaire (Botanique).
Radiolen
.f. ou
n.m. selon sources (du latin [radiolus] = petit rayon). Chez les Echinodermes : piquant des oursins (Echinides). Chez les vers Annélides polychètes sédentaires (Sabellidés, Serpulidés, Spirorbidés), les radioles composent le panache branchial. En effet, les palpes du prostomium (partie antérieure de la tête) forment un panache en entonnoir ou une couronne spiralée de quelques-uns à plusieurs filaments (rayons ou radioles). Ces radioles sont garnis de deux files de barbules ciliées. Le panache joue le rôle de branchies ainsi que pour la capture des aliments.
Radiusn.m (du latin [radio] = rayon). Chez les Echinodermes, plaque ambulacraire allant de la bouche à l’anus. Chez les holothurides en particulier : désigne aussi les cinq méridiens qui témoignent de la symétrie pentaradiaire des holothuries, symétrie masquée par la symétrie bilatérale qui s'y ajoute, et que manifestent souvent les alignements des papilles et/ou podia le long de ces lignes de radius.
Rachiglosseadj.. (du grec [rachis] = épine dorsale ; et [gloss-] = langue). Se dit d'un type de radula étroite et relativement simple, avec 3 dents par rangée transversale : une dent médiane et une dent latérale de chaque côté.
Racèmen.m. (du latin [racemus] = grappe de raisin). Groupe de fleurs ou de fruits en forme de grappe.
Rectricesn.f. (du latin [rectrix] = directrice). Désigne les grandes plumes rigides de la queue d’un oiseau, implantée directement sur le coccyx. Elles servent de gouvernail et permettent donc à l’oiseau d’ « aller droit » (rectus).
Recrutementn.m. Terme utilisé pour les poissons et qui désigne le moment de l’intégration des juvéniles dans un groupe de juvéniles plus vieux ou d’adultes de leur espèce. Le recrutement se produit quand la maturité sexuelle est atteinte.
Rhopalien.f. (du grec [rhopalo-] = massue). Structure anatomique propre aux Méduses contenant les organes des sens (vision, réception des molécules chimiques, équilibre…) parfois en forme de massue.
Rhodolithen.f. (du grec[rhodo-] = rouge, rose ; et [lith-] = pierre. Soit pierre rouge ou rose). Minéralogie terrestre : minéral de la famille des grenats, utilisé comme gemme semi-précieuse. Sous l'eau, il s'agit de concrétion calcaire formée par des algues rouges calcifiées. Les rhodolithes sont parfois nommées `pralines` en raison d'une vague ressemblance avec cette confiserie.
Roguen.f. Désigne les œufs de morue ou de hareng utilisés comme appât pour la pêche à la sardine.
Rostren.m. (du latin [rostrum] = bec d'oiseau, gueule). Ce terme est employé en zoologie pour désigner une partie saillante et pointue qui se prolonge en avant de la tête (rostre d'espadon, de dauphin). Chez les Crustacés, il désigne le prolongement antérieur de la carapace du céphalothorax. Chez les Insectes piqueurs, le rostre formé de plusieurs pièces buccales permet de percer le tégument de sa proie. Chez certains Bryozoaires (Cribrimorphes) le mot rostre est employé pour désigner la partie fixe de l'aviculaire (zoïde modifié, défensif, en forme de pince) qui ressemble effectivement à la mandibule inférieure d'un bec d'oiseau.
Sagittaladj. (du latin
[sagitta] = flèche) Qui a la forme ou qui ressemble à une flèche. Signifie aussi : proche de l'axe de symétrie de l'organisme considéré (ex. une coupe sagittale est une section dans le plan longitudinal).
Saprophageadj. (du grec [sapros] = pourri ; et [phago] = manger). Qui se nourrit de matière en décomposition.
Sarnienadj. Une espèce sarnienne est une espèce qui trouve dans le golfe normando-breton des conditions optimales de développement et qui s'y reproduit remarquablement bien, sans pour autant devenir invasive. Le mot provient de Sarnia, le nom latin traditionnel du baillage de Guernesey dans les îles anglo-normandes. C'est Norman Holmes qui en 1966 pour ses travaux a divisé la Manche en sept `provinces` différentes et a créé ce concept d'espèce sarnienne pour cette zone.
Pyrénoïden.m. (du grec [pyrên-] = noyau, pépin ; et [oid-] = qui a l'aspect de). Structure cellulaire présente dans les chloroplastes, qui contient les enzymes nécessaires à la photosynthèse.
