Copie de `Maladies dues à l’amiante - termes medicaux`
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Maladies dues à l’amiante - termes medicaux
Catégorie: Médical > maladie professionnelle
Date & Pays: 16/01/2015, Fr Mots: 112
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Acquisitionterme de radiologie utilisée pour les images obtenues en tomodensitométrie grâce au scanner. Depuis quelques années, les images sont de meilleure qualité et obtenues avec un passage bref sous le tube du scanner. L’acquisition est dite spiralée ou hélicoïdale. Voir scanner ;
Adénocarcinomecancer né à partir de cellules glandulaires, par exemple celles incluses dans la paroi des petites bronches.
Adénometumeur bénigne développée à partir de cellules glandulaires.
Alvéole pulmonaireculs de sac terminaux des toutes petites bronches permettant les échanges respiratoires entre l’ai inhalé et les vaisseaux capillaires.
Anatomie pathologiqueétude des tissus prélevés par biopsie. Après coloration, analyse simultanément l’architecture des tissus et les cellules.
Aplasiediminution importante des taux des cellules du sang, souvent provoquée par la chimiothérapie.
Asbestemot latin caractérisant, l’amiante, minéral fibreux incombustible.
Asbestoseterme ambigu désignant soit toute maladie en rapport avec l’exposition à l’amiante, soit seulement la fibrose du parenchyme pulmonaire liée à l’amiante. La fibrose engainant les petites bronches (bronchioles) est responsable de troubles ventilatoires de type obstructif et restrictif.
Asymptomatiqueadjectif caractérisant une personne ne se plaignant d’aucun symptôme de maladie, ou une maladie présente mais n’entraînant aucun symptôme.
Asciteépanchement de liquide dans l’abdomen.
Atteinte parenchymateusealtération du tissu pulmonaire.
Atélectasiepartie ou totalité d’un segment ou d’un lobe pulmonaire ne respirant plus par compression ou obstruction d’une bronche. L’atélectasie par enroulement correspond à un segment de poumon perdu en regard d’une anomalie pleurale. Les vaisseaux et les bronches qui y pénètrent ont un aspect en queue de comète.
Bande parenchymateuseopacité pulmonaire de 2 à 5 cm sur quelques millimètres barrant le parenchyme pulmonaire (aspect en pied de corneille).
Basocellulairecancer très fréquent au niveau de la peau exposée au soleil, d’évolution purement locale, ne donnant jamais de ganglions ni de métastases , ne mettant jamais la vie en jeu.
Biométrologiemesure des corps asbestosiques.
Biopsieprélèvement d’un fragment d’organe ou de tumeur avec une pince coupante ou un bistouri pour analyse au microscope.
BPCObroncho-pneumopathie chronique obstructive.
Bronchoscopieexamen des bronches par un tube souple (fibroscope) ou un tube rigide permettant l’observation et la réalisation de prélèvements pour étude anatomopathologique ou bactériologique.
Calcification linéaireligne calcifiée visible à la radio. Voir plaque pleurale.
Cancer à petites cellulesvariété de cancer du poumon, essentiellement traité par chimiothérapie et radiothérapie.
Cancer secondairesynonyme de métastase.
Cancer occulteterme employé lorsqu’existent des métastases et que le cancer primitif n’est pas décelé par divers examens.
Cancérogénèsedéveloppement d’un cancer dans un organe sous l’influence de certains facteurs cancérogènes.
Carcinomedésigne tous les types de cancers à l’exception des maladies malignes du sang (leucémies) et des ganglions (lymphomes, Hodgkin).
Cavité pleuralevoir plèvre.
Chimiothérapieadministration de produits chimiques détruisant les cellules malignes ou empêchant leur multiplication. Ces produits sont aussi toxiques pour les cellules saines, en particulier les trois groupes de cellules sanguines (globules rouges ou hématies, blancs ou leucocytes, plaquettes).
Complianceétude comparée de la dilatation des poumons et de l’élasticité de la paroi thoracique.
Corps asbestosiquesformations jaunâtres, en haltère, contenant des fibres d’amiante, recherchées dans l’expectoration ou le LBA (exprimé en nombre de corps asbestosiques (CA) par ml, positif à partir d’un CA/ml), ou dans le tissu pulmonaire (exprimé en nombre de CA par gramme de tissu sec, positif à partir de 1000 CA/gr). Technique peu fiable, précisant seulement le niveau de rétention des fibres au moment du prélèvement de l ‘échantillon et ne fournissant pas d’informations sur les fibres qui ont été épurées au fil du temps.
CRFvolume de gaz qui persiste dans les poumons à la fin d’une expiration normale.
Cytologieétude au microscope d’un petit nombre de cellules prélevées par ponction à l’aiguille fine, ou par prise de sang, colorées et étalées sur un lame.
Diaphragmecloison musculaire séparant le thorax de l’abdomen, contribuant à la respiration et traversée par l’oesophage et des vaisseaux sanguins. Est constitué de deux coupoles à peu près symétriques. Celle de droite recouvre le foie, celle de gauche est située au dessus de l’estomac et de la rate.
Dysphagiegène à avaler, avec ou sans douleur.
Dyspnéegène à respirer, avec ou sans douleur.
Echographieexamen réalisé avec une source d’ultrasons, ne délivrant aucune irradiation mais dont les résultats ne sont pas toujours clairs et fiables.
EFRépreuves fonctionnelles respiratoires.
Emphysème pulmonairedestruction de zones de parenchyme pulmonaire dont les alvéoles sont distendues puis remplacées par des bulles d’air de taille variable. L’augmentation de leur nombre et leur taille entraîne une insuffisance respiratoire progressive. Leur rupture peut provoquer un pneumothorax.
Endogènevoir cancérogène.
Endoscopieexamen réalisé avec un tube rigide ou plus souvent souple (fibroscope), muni d’une source lumineuse, introduit par les voies naturelles, permettant d’examiner les organes creux (bronches, oesophage, rectum et colon), et d’effectuer des prélèvements biopsiques.
Epaississement axillaireépaississement pleural siégeant au niveau de l’aisselle.
Epaississement pleuralaugmentation d’épaisseur de la plèvre viscérale, localisée ou diffuse.
Epanchement pleuralprésence de liquide entre les deux feuillets de la plèvre. Peut être diffus, localisé ou enkysté dans une poche.
Epidermoïdecancer développé à partir des cellules superficielles de revêtement d’une muqueuse. 60% des cancers du poumon sont de type épidermoïde.
Epithéliomaancien nom du carcinome (terme encore employé).
Examen anatomopathologiqueanalyse au microscope de tissu prélevé par biopsie après coloration des prélèvements préalablement coupés en tranches ultrafines.
Exogènevoir cancérogène.
Fibroscopievoir endoscopie.
Fibrosealtération chronique et progressive du tissu pulmonaire (parenchyme) dont les alvéoles sont enserrées et étouffées par des fibres.
Foyer parenchymateuxzone de parenchyme pulmonaire, irrégulière ou systématisée à un segment ou un lobe pulmonaire atteinte par une maladie infectieuse, virale ou cancéreuse.
Gouttière costo-diaphragmatiquecul de sac de la partie basse de la cavité pleurale, sur le côté de la base du thorax, au niveau des dernières côtes et de la partie externe d’une coupole diaphragmatique. Voir diaphragme.
Histologieterme qui devrait caractériser seulement l’architecture normale du tissu d’un organe. Abusivement employé pour des tissus cancéreux. Le terme exact pour décrire le résultat de l’analyse d’un tissu reconnu anormal au microscope devrait être histopathologique ou anatomopathologique.
Hyperplasieépaississement d’un tissu, soit bénin, soit précurseur d’un transformation cancéreuse (dégénérescence).
Imagerieterme moderne pour radiologie appliquée au radiodiagnostic.
Immunohistochimieensemble de techniques sophistiquées et coûteuses utilisées par les anatomopathologistes pour affiner le diagnostic des variétés de cancers.
Incidencefréquence d’une maladie, généralement exprimée en nombre de cas observés pour 100 000 personnes par an. Varie avec le sexe, la période de temps considérée, les pays, les sous-groupes d’âge, de profession etc ...
Insuffisance respiratoiregène respiratoire, essoufflement à l’effort ou même dans les cas sévères, au repos. Son aggravation entraîne progressivement un retentissement cardiaque au niveau du ventricule droit qui peine de plus en plus à éjecter le sang vers les poumons fibrosés (insuffisance ventriculaire droite). Sa fonction devient insuffisante, puis le ventricule gauche s’affaiblit, on parle alors d’une insuffisance cardiaque globale.
Interstitieltrouble ventilatoire caractérisé par l’envahissement des structures pulmonaires situées autour des alvéoles et des petites bronches par des cellules inflammatoires et des cellules responsables de fibrose pulmonaire.
IRMimagerie obtenue par la technique de la résonance magnétique nucléaire (RMN).
Liquide pleuralproduit normalement par la plèvre pariétale et intégralement réabsorbé par la plèvre viscérale. Une inflammation, une infection, une tumeur modifie le système et du liquide stagne dans la cavité pleurale. Lorsque le liquide est jaune clair (séro-fibrineux), un cancer est probable dans 25 % des cas. Lorsque le liquide est teinté de sang (hémorragique), un cancer est probable dans 90 % des cas. Voir plèvre, symphyse.
Marqueur biologiquedosage d’une substance présente dans le sang ou les urines permettant de suspecter ou d’affirmer la présence d’une maladie avant l’apparition des symptômes cliniques ou en cours d’évolution. Il n’existe aucun marqueur biologique permettant de dépister une maladie liée à l’amiante.
Noduletoute formation arrondie palpable dans ou sous la peau, bénigne ou maligne, toute image arrondie visible sur une radiographie, bénigne ou maligne.
Obstructiftrouble ventilatoire défini par l’augmentation de la résistance des voies aériennes se traduisant en spirométrie par l’abaissement du rapport VEMS/CV.
Pachypleuriteépaississement de la plèvre.
Parenchyme pulmonaireensemble des alvéoles pulmonaires.
Plèvreenveloppe des poumons engainant également le médiastin. Comprend deux feuillets glissant l’un sur l’autre et délimitant une cavité normalement vide. Le feuillet interne appliqué sur le poumon est nommé viscéral, le feuillet externe appliqué sur la paroi osseuse et musculaire du thorax est nommé pariétal. Le vide dans la cavité pleurale permet une bonne application des poumons contre la paroi thoracique.
Pleurésietoute maladie de la plèvre, le plus souvent avec épanchement de liquide dans la cavité pleurale (liquide clair, le plus souvent d’origine bénigne, liquide épais, le plus souvent infecté, liquide teinté de sang, souvent d’origine cancéreuse). On parle parfois de pleurésie sèche, purement inflammatoire, sans liquide (pleurite).
Pleuro-pneumothoraxissue d’air dans la cavité pleurale. L’air autour du cœur détermine un pneumo-médiastin.
Pleuroscopieexamen de la cavité pleurale par ponction transpariétale.
Plaque pleuraleépaississement d’une zone limitée de la plèvre pariétale, régulière ou non, de un à plusieurs millimètres d‘épaisseur, pouvant être fibreuses et peu denses (plaque hyaline) ou calcifiées, plus faciles à déceler. Siègent surtout à la partie inférieure et postérieure de la plèvre, et sur la plèvre au contact d’une coupole du diaphragme.
Pneumothoraxentrée d’air dans la cavité pleurale, venant de l’extérieur (après pleuroscopie ou thoracoscopie) ou de l’intérieur du thorax (communication entre une bronche et la cavité pleurale, rupture d’une bulle d’emphysème). Décollant les deux feuillets pleuraux, l’air comprime plus ou moins le poumon qui se trouve partiellement ou totalement écrasé, rétracté, (collabé) La gène respiratoire peut être insignifiante, modérée, voire intense nécessitant une aspiration externe par un drain transpariétal.
Prévalenceensemble des sujets atteints d’une maladie ou ayant présenté cette maladie vivants à un moment donné.
Préventionaction individuelle volontaire (arrêt du tabac, réduction de l’absorption des graisses ou de l’alcool, bouclage de la ceinture de sécurité en auto) ou collective (suppression d’une exposition à des cancérogènes, modification d’un procédé ou d’une technique), destinée à réduire l’incidence d’une maladie ou la fréquence d’accidents.
Produit de contrastesubstance liquide, en général iodée, injectée dans une veine pendant le passage sous le scanner pour obtenir des images plus précises.
Radio standardtechnique de radiographie classique comportant pour le thorax un cliché de face debout. Une radiographie simple du thorax délivre environ 1/10e de l’irradiation naturelle reçue en un an dans la région parisienne.
Radiologieréalisation d’images radiologiques par appareils à rayons X, scanners, IRM. Les images ainsi obtenues ne sont que des différences de contraste et ne permettent jamais d’affirmer un diagnostic de nature. Une opacité pulmonaire ronde isolée (nodule) peut être bénigne ou maligne.
Restrictiftrouble ventilatoire caractérisé par une amputation de la CPT.
RMNRésonance magnétique nucléaire. Etude comparative des tissus basée sur l’analyse des différences entre les divers types de noyaux des cellules présentes dans un organe. Voir IRM.
Sarcomevariété rare de tumeur maligne faite de nappes de cellules malignes identiques effaçant l’architecture du tissu de l’organe atteint.
Scissurefin sillon séparant deux lobes pulmonaires voisins.
Segmentvoir poumon.
Sensibilité, spécificitécaractéristiques d’un examen de dépistage, qui doit être sensible (positif chez les sujets atteints de la maladie) et spécifique (négatif chez les sujets indemnes de la maladie).
Signemanifestation clinique (tumeur, ganglion, ulcération, hémorragie) constatée par le médecin chez une personne malade.
Silhouette cardio-médiastinaleensemble de l’opacité visible à la radio du thorax constituée de l’ombre du cœur et des éléments du médiastin.
SpiraléeVoir acquisition et scanner.
Spirométriemesure de la capacité respiratoire.
Symphyseréalisation volontaire d’un accolement des deux feuillets de la plèvre en vue d’éviter la reproduction de liquide lors d’une pleurésie cancéreuse. Effectué par injection de talc ou autre produit irritant. Efficace dans 80% des cas.
Symptômetrouble fonctionnel (toux, essoufflement, douleur) dont se plaint une personne malade ou mis en évidence par l’interrogatoire du médecin.
Symptomatiqueadjectif caractérisant une personne se plaignant de symptômes de maladie, ou d’une maladie à un stade qui entraîne des symptômes.
Syndromeensemble de symptômes et de signes dont le groupement permet d’orienter le diagnostic d’une maladie. Voir interstitiel, obstructif, restrictif.
Talcagevoir symphyse.
TDMTomoDensitoMétrie. Voir scanner.
Thoracoscopieexamen de la cavité pleurale et du poumon et prélèvements en introduisant un trocart entre deux côtes.
Transfert du COmesure de la diffusion de l’oxyde de carbone explorant les échanges entre les alvéoles et les petits vaisseaux capillaires.
Transpariétalà travers la paroi (thoracique).
Tumeurtoute grosseur visible ou palpable, bénigne ou maligne.
VCvolume de gaz inspiré-expiré au cours de chaque respiration normale.
VEMSVolume expiratoire maximal par seconde.
Vidéochirurgietechnique opératoire utilisant une source lumineuse et une caméra miniaturisée introduite dans une cavité ou un organe creux par une incision cutanée de moins d’un centimètre. Permet d’opérer avec des instruments très fins introduits par un autre orifice cutané identique au précédent.
Dégénérescence malignetransformation d’une lésion bénigne chronique en cancer.
Dépistagedétection d’une maladie présente chez une personne ne se plaignant d’aucun symptôme et ne présentant aucun signe de maladie.
Hélicoïdalou spiralée. Désigne une technique moderne d’utilisation du scanner. Voir acquisition et scanner.